Le trio en tête se voit accorder presque la moitié des postes budgétaires, soit un peu plus de 14.000. Le ministère de l'Education nationale pourra recruter à peine 384 nouveaux fonctionnaires. Suivez La Vie éco sur Telegram Le projet de Loi de finances de 2024 prévoit la création de 30.034 emplois. Avec 7.944 postes budgétaires, le ministère de l'Intérieur arrive en tête des départements les mieux servis. Il est suivi par l'Administration de la Défense nationale avec un quota de 7.000 postes budgétaires. Le département de la Santé vient après avec 5.500 postes qui lui sont réservés. Après le trio en tête, vient le ministère de l'Economie et des finances avec 2.600 postes et le département de l'enseignement supérieur avec 2.349 postes budgétaires. La Délégation générale de l'administration pénitentiaire vient après avec 1.000 postes budgétaires. Ce sont les gros recruteurs de l'année 2024. Pour les autres départements ministériels, institutions et établissements publics, le nombre de postes budgétaires dont ils peuvent bénéficier au titre du prochain exercice varie entre 450 pour le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et «seulement» 10 pour le Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de libération. La Cour royale s'est vu réserver 200 postes budgétaires. En plus de ces postes réservés aux ministères, institutions et établissements publics au nombre de 29.534, le PLF 24 prévoit également la création de 500 postes budgétaires mis à la disposition du chef du gouvernement qui va les répartir sur les différents départements ministériels selon le besoin. En sus, 200 postes sont réservés aux personnes handicapées. Il faut noter qu'en plus des 450 postes mentionnés plus haut, pour le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire il sera créé 800 postes budgétaires dans le cadre de l'opération de régularisation de la situation des auxiliaires de justice.