Le projet de Loi de Finances 2022 table sur la création de 26.860 postes budgétaires répartis entre les départements ministériels et institutions contre 21.256 postes pour la LF 2021, soit une hausse de près de 26,36%. Parmi ces postes budgétaires, 350 sont destinés au chef du gouvernement, qui est habilité à les répartir entre les différents départements ministériels ou institutions, dont 200 postes budgétaires sont réservés au profit de personnes en situation de handicap. Dans le détail, la répartition des postes fait ressortir que trois départements s'en accaparent 85%. L'administration de la Défense nationale s'octroie 10.800 postes, soit une part de 40,2%. De ce fait, les recrutements devraient augmenter de plus de 157%. Le ministère de l'Intérieur se renforce de 6.544 postes contre 8.554 en 2021, soit une baisse de 20%. Quant au ministère de la Santé et de la Protection sociale, il sera doté de 5.500 postes, soit un taux de 20,5%, le même que celui de l'année dernière. En sus des postes précités, il est proposé de créer 700 postes budgétaires supplémentaires au profit de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, destinés à la régularisation de la situation des fonctionnaires titulaires du diplôme de doctorat qui sont recrutés par voie de concours, en qualité de professeur-assistant. Pour renforcer le secteur de l'enseignement, il est prévu de créer 17.000 postes au profit des Académies régionales de l'éducation et de la formation (AREF), dont 15.000 postes pour le recrutement des enseignants et 2.000 postes pour le recrutement du personnel pédagogique et administratif au niveau des établissements scolaires.