Le WSBI a tenu la 29e réunion régionale au Maroc. L'occasion de mettre l'accent sur les avancées du pays en matière d'inclusion financière. Toujours est-il, des efforts sont encore à déployer au Royaume comme ailleurs. Suivez La Vie éco sur Telegram L'inclusion financière est l'un des sujets phares traités lors de la tenue des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI à Marrakech. C'est d'ailleurs à cette occasion qu'a été organisée la 29e session de réunion régionale de la WSBI (Groupe régional Africain du World Savings et Retail Banking Institute), qui regroupe 36 institutions de 22 pays africains. L'autonomisation sociale et économique des femmes, le développement de la Fintech pour augmenter l'inclusion financière, le rôle des services bancaires dans le développement des TPE, ainsi que les enjeux liés à l'adaptation et à la résilience face aux changements climatiques sont autant de sujets traités pendant cette réunion. Amine Nejjar, président du directoire d'Al Barid Bank et Président régional africain du WSBI, estime dans ce sens qu'Al Barid Bank s'est toujours engagé dans l'inclusion financière des femmes, des jeunes et des TPE, avec 2000 agences et points de vente dont plus de 60% situés dans le monde rural et plus de 1000 guichets installés dans les zones enclavées. Peter Simon, Directeur général de WSBI insiste lui sur la femme, vu qu'elle est la moins incluse financièrement et vu aussi le potentiel dont elle dispose. D'ailleurs, Awatif Hayar, ministre de la solidarité considère que l'autonomisation des femmes représente un facteur de développement sous toutes ses formes. Pourtant, 4 milliards de femmes dans le monde ne bénéficient pas de la même situation que les hommes. Le Maroc est certes impliqué dans l'inclusion financière depuis le lancement de sa stratégie nationale en la matière. Mais, les résultats restent toujours mitigés puisque seulement 30% des comptes mobiles sont actifs. C'est que l'enjeu réside dans la confiance. Il s'agit de la booster en offrant davantage de services bancaires, en mettant en place un cadre incitatif adapté et en se rapprochant davantage des clients cibles. Pour Simon: « La coopération africaine doit commencer maintenant, pour ne laisser personne pour compte ».