Supervisée par la CDG, à travers la Caisse nationale de retraites et d'assurances, le versement de la première tranche des aides d'urgence au bénéfice des victimes du séisme d'Al Haouz prouve que le Royaume est rodé au moment où le Maroc se prépare à généraliser la protection sociale. Suivez La Vie éco sur Telegram Le lancement de l'opération d'attribution de la première tranche des aides financières au profit des familles touchées par le séisme d'Al Haouz a débuté vendredi. Ce premier versement, fixé à 2500 dirhams par mois pendant un an, se poursuivra jusqu'au 16 octobre et se déroule dans de bonnes conditions, affirment une source autorisée. «Des unités mobiles ainsi qu'un ensemble de ressources techniques et logistiques ont été mobilisées dans plusieurs communes afin de parvenir aux bénéficiaires dans les zones sinistrées éloignées», détaille la même source, qui ajoute que les opérations de distribution de ces aides «seront assurées en partenariat avec les organismes de paiement agréés, afin de permettre aux familles sinistrées de se rendre vers l'agence la plus proche relevant de ces organismes, pour le retrait de ces aides». Des unités mobiles seront également mises en place pour orienter les bénéficiaires et répondre à toutes leurs questions. Notons par ailleurs que le lancement de ce processus, supervisé par la Caisse Nationale de Retraites et d'Assurances (CNRA) relevant de la CDG, intervient après la cinquième réunion du comité interministériel chargé du déploiement d'un programme d'urgence de réhabilitation et d'aide à la reconstruction des logements détruits par le séisme. L'étendue de cette opération et le laps de temps record à travers lequel elle a été mise en place renseignent sur l'efficacité des institutions marocaines et leur préparation dans la mise en place de telles aides aux personnes les plus vulnérables. Cela rappelle également la mobilisation avec laquelle le Royaume avait géré la crise du Covid en octroyant des aides directes aux Marocains les moins aisés, et ce tout au long de la période de confinement. Toutes ces mobilisations réussies ne peuvent qu'être qu'encourageantes au moment où le Maroc se prépare à généraliser la protection sociale à l'horizon 2024. La machine est semble-t-il déjà huilée.