Légumes surgelés, huiles végétales, vins et vinaigres sont très demandés. L'Union européenne absorbe 64% de l'offre n Les primeurs et les agrumes toujours dans le rouge. Les exportations de produits transformés d'origine végétale sont bien orientées. Au 30 novembre 2009, elles totalisaient 83 252 tonnes, en hausse de 9% par rapport à l'égale période de l'année précédente. Ces expéditions ont été, entre autres, soutenues par les fruits et légumes surgelés en progression de 8%, à 13 084 tonnes, et le groupe huile végétale, vins et vinaigres dont les quantités sont passées de 7 047 à 8 938, tonnes, d'après les statistiques de l'Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE). Au contraire, les expéditions de conserves d'olives et du groupe épices-herboristerie ont fléchi de 4 et 15%, à 22 396 et 23 345 tonnes. Depuis juillet, la tendance générale est à la baisse. Par marché, l'Union européenne reste le principal débouché. Elle a absorbé 53 896 tonnes, tous produits confondus, soit 64% du volume commercialisé. Sa demande est en hausse de 1%, alors qu'elle était en stagnation en octobre par rapport au même mois de l'année précédente. Elle est suivie de la région Maghreb où les industriels et agriculteurs locaux ont apparemment produit de gros progrès en matière de prospection. Au lieu de 1 604 tonnes, ils ont expédié 7 342. Même constat pour le Moyen-Orient qui a réceptionné 2 546 tonnes contre 870, une année plus tôt. Les fruits divers résistent bien L'évolution des produits frais est moins satisfaisante. Au 2 janvier, les exportations de primeurs étaient en recul de 12%, à 216 843 tonnes. Les expéditions de tomates ne portaient que sur 136 400 tonnes, s'effondrant de 16% par rapport à la même période de 2008. Cette contre-performance est attribuée au recul du pouvoir d'achat des ménages au niveau de l'UE. Les légumes divers, principalement à cause de la fève, sont dans le même état : les expéditions ont reculé de 6%, à 73 462 tonnes. C'est aussi le cas pour la pomme de terre en chute de 66%, à 151 tonnes. Dans tous les cas, les mêmes causes ont produit les mêmes effets. Les fruits divers (pastèque, grenade, framboise, fraise et autres) ont, quant à eux, échappé au naufrage. Elles se sont appréciées de 30%, passant de 5 241 tonnes à 6 790 tonnes, d'une année à une autre. Ce n'est qu'une faible éclaircie parce que de mauvais résultats sont enregistrés sur les agrumes. Les ventes à l'étranger se montent à 219065 tonnes contre 246714 en début janvier 2009, soit un repli de 11%. Après un début de campagne difficile, la clémentine s'est toutefois redressée. Dès lors, 199 300 tonnes ont été comptabilisés contre 177 373, soit une hausse de 12%. Cela n'a pas empêché le total des petits fruits de fondre de 9 %. Pour sauver l'année, on espère maintenant un rebond grâce aux oranges dont la campagne a difficilement commencé.