Un séjour de 3 à 5 jours à Ouarzazate, Dakhla ou Merzouga est commercialisé à partir de 3 000 DH. Pour Marrakech, les prix pourraient être plus élevés à cause de l'afflux des étrangers. L es Marocains désireux de passer le Nouvel An ailleurs que dans leur ville ont l'embarras du choix. Les agences de voyages rivalisent cette année de propositions pour attirer cette clientèle et ce, d'autant plus que le 1er janvier est un vendredi, ce qui laisse au moins trois jours de repos consécutifs. La priorité est donnée aux destinations nationales : Ouarzazate, Merzouga, Dakhla, Agadir et Marrakech, et bien sûr, la nouvelle station Mazagan. L'offre traditionnelle vers l'étranger est également maintenue avec des packages pour les destinations habituelles avec en tête la Turquie et l'Egypte. Viennent ensuite les pays asiatiques, comme la Thaïlande, et européennes, notamment l'Italie qui est programmée plus que de coutume pour cette période. Cela dit, Lahbib El Eulj, président de la Fédération nationale des agences de voyages (Fnavm), estime qu'il est important d'encourager les agences de voyages à orienter les clients vers les destinations intérieures en ces temps de crise. Pour l'intérieur du pays, les tarifs sont tout à fait abordables pour les budgets moyens, et notamment vers les villes du Sud. Ainsi, un séjour de 5 jours à Ouarzazate avec circuit en 4×4 et soirée du réveillon est proposé à partir de 3 000 DH, vol et hôtel compris. Un séjour similaire à Dakhla est vendu entre 4 500 DH et 5 000 DH. Pour 3 à 5 jours à Merzouga, le tarif va de 3 000 à 5 000 DH. Fram a doublé sa capacité en sièges vers Marrakech Marrakech risque, en revanche, de ne pas être aussi abordable parce que, selon de nombreux opérateurs, elle n'aura aucun mal à faire le plein pour la semaine du Nouvel An. Un indice révélateur : le groupe Fram a doublé sa capacité vers Marrakech avec, pour cette seule semaine, 350 sièges d'avion supplémentaires vers cette destination en partance de Paris (200 places) et Toulouse (150), les seules villes où il y avait encore des disponibilités chez Fram. On imagine que les autres tour- opérateurs intégrés ne sont pas en reste, ce qui promet une bonne fin d'année pour les hôtels. Sauf que du côté des chaînes hôtelières qui ne sont adossées ni à des tour-opérateurs ni à des compagnies aériennes, on annonce que la conjoncture n'est pas aussi favorable et qu'à l'heure actuelle, il y a encore beaucoup de chambres disponibles pour cette période. Il faut évidemment attendre pour voir, car le phénomène des réservations de dernière minute et la confection de son séjour sur internet continuent d'être importants. A ce titre, on relève qu'il est actuellement très difficile voire impossible de trouver un billet d'avion bon marché, y compris avec les compagnies low-cost entre le Maroc et les capitales européennes, dans les deux sens. Ce phénomène de dernière minute semble faire le bonheur de la station Mazagan commercialisée de plus en plus par les agences nationales. Pour la fin de l'année, Mazagan propose plusieurs formules souples, avec différentes animations, à 2 900 DH par chambre.