Après un an aux manettes, l'Exécutif ne peut faire l'économie du traditionnel exercice du bilan. En attendant une sortie d'Aziz Akhannouch devant le Parlement, tour d'horizon des principales réformes enclenchées en douze mois d'action gouvernementale. L'année a été compliquée, rythmée par des crises, des aléas inédits, une conjoncture des plus désastreuses. De quoi faire craquer les économies les plus solides, de quoi chambouler les budgets d'Etats les mieux lotis. Mais dans tout ce marasme, le Maroc s'en sort relativement à bon compte, confirmant sa réputation de résilience face aux crises internationales. Cela a été rendu possible, entre autres, grâce à la réactivité du gouvernement qui a su apporter les réponses et mesures nécessaires pour s'adapter à diverses situations. Plus important encore, l'Exécutif ne s'est pas laissé submerger par ce bourbier d'urgences à gérer, pour ne citer que les perturbations sur les marchés mondiaux de matières premières ou la sécheresse aiguë qui a accentué le stress hydrique. Le gouvernement a su garder le cap pour exécuter le programme tracé pour ce mandat de tous les espoirs. Celui-là même pour lequel il avait obtenu le vote de confiance des élus avec ses trois priorités que sont l'emploi, la santé et l'éducation. Dans tous ces domaines comme tant d'autres, diverses actions ont été menées, enclenchant une dynamique de changement et de renouvellement. Elles sont peut-être pour l'heure peu visibles, pour certains, mais elles posent les fondements de réformes de fond attendues depuis belle lurette. Mais surtout des réformes à même de consolider et renforcer les principes de cet «Etat social» auquel aspirent les Marocains.