Dans le dernier numéro de La Vie éco, rubrique «Courrier», un article, intitulé «Il faut bannir les moqadems», m'a rappelé un événement que j'ai vécu, à la fois triste et drôle. Un jour, j'avais besoin d'un certificat de résidence et j'ai dû le demander pendant les heures de travail bien évidemment. Déjà, dans le privé – c'est mon cas -, il n'est pas facile de se libérer (question de charge de travail : le temps vous est calculé). Après plusieurs jours de recherche de notre cheikh qui devait signer ce document, j'ai commencé à m'impatienter. Après insistance, un des collaborateurs du cheikh m'a indiqué le lieu où il se trouvait. Tenez-vous bien, notre cher ami était installé confortablement… dans un bar, pendant les heures de travail, devant des bières fraîches. La meilleure, c'est que mon document a été signé dans ce bar. Il suffisait pour le cheikh d'aller chercher le cachet dans le coffre de sa voiture qu'il avait transformée en bureau ambulant !!!