Le candidat à la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj et son colistier Mehdi Tazi, étaient à Agadir en fin de semaine dernière. C'était pour un meeting de communication avec le tissu économique du Souss. Fiscalité, productivité, climat social, sécurité des transactions, informel, intermédiaires, financements, délais de paiements, formation, sont autant de questions qui étaient au cœur du débat. Les problématiques de la région en termes de climat des affaires ne sont pas d'une manière globale bien différentes des autres régions. CGEM : Le binôme Alj-Tazi à la rencontre des opérateurs du Souss La discrimination des demandes de remboursement de crédit TVA au profit des TPME et PME, était un des sujets du genre abordé lors de la rencontre. «La Direction générale des impôts refuse de rembourser certains crédits TVA en évoquant la nécessité d'avoir un chiffre d'affaire minimum de 1 million de DH, ce n'est guère encourageant», déplore dans ce contexte Fouad Lahrech, secrétaire général de l'Union régionale CGEM Souss Massa. «La difficulté du recouvrement des créances malgré les décisions définitives exécutoires de justice et l'insécurité des transactions non protégées par les pouvoirs publics face à des notaires défaillants», sont d'autres situations exposées par l'intervenant. Des exemples de phénomènes et préoccupations qui n'épargnent aucune localité, mais auxquels il faut bien sûr s'attaquer et trouver solution pour améliorer le climat des affaires. CGEM : Le binôme Alj-Tazi à la rencontre des opérateurs du Souss Dans une politique de régionalisation, il est nécessaire également de travailler sur la gouvernance au sein de la Confédération patronale. ''Il est important de redéfinir les règles de gouvernance et recentrer le rôle de la CGEM'', ont souligné les candidats à la présidence. Pour Majid Joundy, président de l'Union régionale CGEM Souss Massa, la situation des Unions régionales CGEM n'a guère évolué depuis des années. Or, il est indispensable que ces entités disposent d'une autonomie financière et de ressources humaines suffisantes et compétentes, souligne-t-il. Dans le contexte de la réforme des centres régionaux d'investissement, d'une manière plus globale de la régionalisation et du développement économique engagé et en perspective, des changements au niveau de la gouvernance de ces entités s'imposent en effet. C'est incontournable, si l'on veut que le secteur productif joue pleinement son rôle mais aussi qu'il fasse entendre sa voix à l'échelle régionale.