Le cabinet royal a convoqué hier les chefs des principaux partis politiques. Le communiqué final ne mentionne pas les Etats-Unis mais parle « d'incompréhension et de rejet ». Suite à la décision des Etats-Unis de demander l'extension du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme au Sahara et à Tindouf, le palais a réagi hier en convoquant à Fès les chefs des principaux partis politiques. Ces derniers ont donc été informés « des derniers développements de la Question Nationale au sein des Nations Unies, et plus particulièrement certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la MINURSO », selon un communiqué du cabinet royal publié à l'issue de la rencontre. Ce n'est pas le roi Mohammed VI lui-même qui a mené les échanges mais son conseiller Fouad Ali El Himma. « La réunion a été l'occasion de réitérer le consensus national autour de la position constante du Royaume du Maroc pour rejeter catégoriquement ces initiatives », selon le communiqué. «[...] la partialité de ce type de démarche unilatérale et sans consultation préalable, en terme de contenu, de contexte et de procédé ne peuvent que susciter incompréhension et rejet. », affirme par ailleurs le texte. Les Etats-Unis ne sont pas mentionnés dans ce communiqué qui semble destiné essentiellement à un usage interne.