Si les deux continents asiatique et africain connaissent un regain d'intérêt en matière de développement des échanges commerciaux et d'attraction des investissements, leur volume respectif tarde toujours à refléter les potentialités réelles qu'offrent les économies de ces deux régions du globe. La mission du ministre marocain du Commerce extérieur, du 25 au 29 avril à Séoul, où il a pris part aux travaux de la Conférence ministérielle sur la Coopération économique entre la Corée du Sud et l'Afrique, soutenue par la BAD, a plaidé fortement dans le sens d'une redynamisation active des échanges commerciaux et des flux d'investissements. Plus spécifiquement, Mustapha Mechahouri s'est fait l'avocat de la promotion de « la coopération trilatérale qui aura pour ambition de renforcer et d'élargir la coopération maroco africaine et asiatique ». Le ministre a lancé un appel à la mobilisation de toutes les contributions susceptibles de favoriser l'émergence « d'un partenariat économique édifiant entre les opérateurs publics et privés des deux continents à un moment où l'Afrique a besoin plus que jamais d'un partenaire fidèle et crédible en vue de l'accompagner à s'intégrer dans l'économie mondiale pour maximiser les chances de réalisation des objectifs de développement du millénaire». Déjà, si le Maroc s'inspirait du modèle coréen de développement économique, la Corée du Sud étant un des dragons du Sud-est asiatique, sûr que la croissance de l'industrie nationale des biens et des services connaîtrait un coup de fouet salvateur. A bon entendeur…