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Maroc - Afrique subsaharienne : Des opportunités non saisies
Publié dans Finances news le 20 - 11 - 2008

* Après une baisse considérable, le volume global des échanges nationaux avec cette région a augmenté de 100% pendant les dix dernières années.
* Le volume limité des échanges est expliqué, en grande partie, par la faible utilisation du régime préférentiel établi avec ces pays et la non-adaptation de l’appareil productif aux spécificités du marché africain.
Malgré le renforcement des relations économiques entre le Maroc et les pays subsahariens, le volume global des échanges bilatéraux demeurent au-dessous des potentialités réelles. Certes, les pays de l’Afrique ont entamé ces dernières années une politique dont l’objectif est l’assainissement du cadre économique général. Les principaux traits de cette initiative sont la maîtrise des agrégats macroéconomiques et davantage d’ouverture sur l’extérieur. Cela s’est traduit par une croissance soutenue dans les pays de l’Afrique subsaharienne, soit un taux de croissance moyen de 6,5% pendant les deux dernières années. En revanche, l’Afrique n’arrive pas à tirer parti du nouveau marché mondial. En effet, «l'Afrique subsaharienne héberge 13% de la population mondiale, et pourtant elle n'a à son actif que 1,6% du commerce international et 1,7% de l'investissement mondial», indique une étude publiée récemment par le ministère des Finances.
Pour remédier à la situation, les pays de l’Afrique ont initié un certain nombre de textes réglementaires en vue de promouvoir les échanges.
Cadre réglementaire et
volume actuel
La mise en place d’un cadre réglementaire approprié au niveau bilatéral constitue une base solide pour la promotion des échanges entre les pays disposant d’un niveau de développement comparable. Agissant dans ce cadre, le Maroc a conclu des accords commerciaux avec 17 pays africains en établissant des liens directs avec la majorité des pays de l’Afrique subsaharienne. On observe également l’intervention des commissions interétatiques et privées afin de créer un climat favorable de coopération économique. La concrétisation de ces initiatives par l’organisation de missions d’hommes d’affaires et la réalisation d’études de prospection commerciale de certains marchés africains, ont été à l’origine d’une hausse des échanges commerciaux accompagnée d’une croissance soutenue des investissements marocains en Afrique. Pour preuve, le montant global des échanges commerciaux du Maroc avec les pays d’Afrique subsaharienne est passé d’une moyenne annuelle de 272 pendant les années 90 à plus de 420 millions de dollars. En terme d’importations, le Gabon et la Côte d’Ivoire sont les principaux fournisseurs du Maroc, tandis que nos principaux marchés à l’export sont le Sénégal, le Nigeria et la Côte d’Ivoire. Ces pays représentent des débouchés importants pour les produits marocains. «La décomposition des exportations marocaines, par produits, fait ressortir le poids important des produits agroalimentaires, chimiques, textiles et mécaniques qui ont représenté, en moyenne annuelle, entre 1990 et 2006, respectivement 53%, 22% et 15% du total des exportations marocaines vers cette région», note l’étude du ministère de l’Economie et de la Privatisation.
En comparant le poids du Maroc, en matière d’échanges avec l’Afrique noire, par rapport à d’autres pays du Nord du continent, on constate que le Maroc se positionne relativement mieux.
Des obstacles et des
opportunités
En développant des modèles économiques très centrés, les pays de l’Afrique noire sont très protectionnistes. Pour preuve, les droits de douane sont plus élevés de 20% en Afrique que partout ailleurs. De plus, la multiplicité des régimes fiscaux et les contrôles des importations qui prennent parfois un caractère discriminatoire, augmentent le coût des transactions constituant ainsi un obstacle significatif. D’autre part, «l’absence quasi totale de lignes directes de transport terrestre ou maritime génère des surcoûts et limite incontestablement la compétitivité des produits échangés», affirme l’étude. Le manque d’information au sujet du cadre préférentiel du commerce avec les pays partenaires africains empêche la croissance des échanges malgré l’existence de plusieurs accords commerciaux entre le Maroc et ces pays.
Mais force est de reconnaître que la faiblesse des échanges avec cette région s’explique, en grande partie, par la faible utilisation du régime préférentiel établi avec ces pays et la non-adaptation de l’appareil productif national aux spécificités du marché africain. En fait, compte tenu de la faiblesse du pouvoir d’achat des consommateurs africains, les entreprises ciblant ce marché sont susceptibles d’adopter le principe de Cost leadership en ayant recours à une production de masse d’une qualité moyenne.
Finalement, l’analyse du niveau actuel des échanges entre le Maroc et ses partenaires africains met en relief une reproduction de la réalité qui caractérise les échanges Sud-Sud dans leur ensemble. Pour remédier à la situation, le Maroc est appelé à résoudre, avec ses partenaires, les contraintes institutionnelles, politiques et logistiques qui pèsent sur l’expansion des relations de coopération commerciale.


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