Date de péremption : les cosmétiques aussi ! Vous l'ignorez sans doute mais, comme ce que vous mangez, les produits que vous mettez sur votre visage ou sur votre corps ont une date limite d'utilisation. Si vous ne vous souvenez plus de la date de péremption inscrite sur l'emballage de votre produit, rappelez-vous que vous devez renouveler : • tous les 3/6 mois : le mascara. C'est le produit de maquillage qui se conserve le moins longtemps. Il sèche très rapidement et devient impossible à utiliser ; • tous les 6/8 mois : les eye-liners, khôls, et les soins du visage (hydratants, anti-rides, contours des yeux...) ; • tous les ans : les rouges à lèvres, les gloss, les fonds de teint, les produits solaires ; • tous les 2 ans : les vernis à ongles et les parfums. Alimentation : ne vous fiez pas à vos yeux D'après les résultats d'une étude américaine qui vient de paraître, ce seraient nos yeux, et non notre estomac, qui renseigneraient sur la quantité de nourriture absorbée et sur la satiété qui en découle. Brian Wansik et ses collègues de l'université de Cornell (Etat de New York), ont en effet invité 54 volontaires à manger de la soupe. Les chercheurs ont piégé certaines personnes en leur donnant des bols truqués qui se remplissaient au fur et à mesure que la personne mangeait. Résultat : ces personnes ont ingéré 73% plus de soupe que les autres pendant les 20 minutes du déjeuner. Au terme du repas, les personnes aux bols truqués ont toutes estimé n'avoir mangé qu'un bol de soupe normal, avec la sensation de satiété correspondant à cette quantité, pas plus. Un résultat dangereux pour les personnes en surpoids, mais qu'on pourrait retourner à l'avantage des personnes qui souhaitent contrôler la quantité de nourriture qu'elles mangent. En rétrécissant les emballages, par exemple : voir des petits sachets pleins de nourriture amènerait nos yeux (et notre cerveau) à croire qu'une portion plus petite que la normale est une portion alimentaire satisfaisante. De nouveaux indices pour les crèmes solaires Des crèmes, des laits, des huiles... difficile de s'y retrouver dans un magasin lorsque l'on veut s'acheter une protection solaire. En France, dont proviennent la grande majorité des produits présents chez nous, l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé a donc mis en place un nouvel étiquetage. Désormais, au lieu des indices habituels, il y aura quatre niveaux de protection : faible (facteur de protection anti-érythémal compris entre 6 et 14), moyenne (FPS 15-29), haute (FPS 30-59) et très haute (FPS à partir de 60). Pourquoi cette nouvelle réglementation ? Il a été reconnu, tout simplement, que les indices inférieurs à 6 n'avaient rien d'une protection solaire et que ceux supérieurs à 60 atteindraient une limite, celle de l'efficacité.