Nul plus que notre fougueux «homme de loi» ne saurait, comme, lui mettre le pied dans le plat en ratant de bonnes occasions de se taire. Dans l'interview accordée à notre confrère Assahifa, Me Abderrahim Berrada n'a pas trouvé mieux que de faire dans l'amalgame pour exercer sa surenchère de publicité personnelle d'un ancien gauchiste totalement déphasé des nouvelles réalités politiques à l'heure de la mondialisation et de la démocratie universelle. En effet, notre avocat déconnecté a demandé que le Souverain soit «tenu de déclarer son patrimoine» et de «cesser d'intervenir comme acteur économique» dans le Royaume. Loin de lui opposer la constitutionnalité du délit de lèse-majesté, le «martyr» ne sera jamais «héros», c'est l'impertinence du personnage et sa ridicule propension à vouloir mettre son nez dans les affaires qui ne le regardent pas. Pis encore, notre bouillonnant avocat a poussé l'insolence des abus de liberté d'expression jusqu'à qualifier de «réactionnaire ou de rétrograde» la loi adoptée pour la préservation et la défense des symboles de la nation, dont le drapeau naturellement. Et comme les «insultes» de pareils propos orduriers semblaient ne pas suffire à notre «bogado» de pacotille, il a attisé la flamme en taxant cette loi de «chauviniste». En voilà un drôle de présomptueux «schizophrène» en mal de rage antipatriotique…