Au 16ème siècle, les Portugais ont érigé un comptoir dans les Doukkalas. Ils plantèrent une variété de vigne nommée : le Crayola. Celui-ci offre une grosse grappe à grume dorée, consommée comme raisin de table et de cuve. Par la suite (début 20ème siècle), des viticulteurs français installèrent des caves autour de la Kasbah de Boulaâouane. Ils souhaitaient vinifier le surplus de la production. Ils en firent un vin ni blanc, ni rosé. Ce fut un vin de sable qu'il baptisèrent, Gris de Boulaâouane. Sincomar qui le commercialisait a depuis fait faillite. En 1995, le groupe français Castel, reprend le flambeau et procède à l'arrachage d'une partie des cépages locaux et les remplace par des cépages venus de France, d'où les cépages de Boulaouane. Mais ça, c'est une autre histoire… !