Haltérophilie Hadj Jilali El Khalidi président de la commission technique : “Avoir des entraîneurs avec Bac+2 est une bonne chose, mais le plus important est d'assurer un emploi stable aux jeunes techniciens“. Aux cotés des directeurs techniques et de techniciens et entraîneurs représentant l'ensemble des fédérations sportives marocaines, la Fédération Royale marocaine d'Haltérophilie a marqué par sa présence la journée d'étude organisée à la mi-mai par l'Institut Moulay Rachid de formation des cadres et qui a été centrée sur les mécanismes devant permettre la formation d'entraîneurs et de techniciens de haut niveau. Le président de la commission technique Hadj Jilali El Khalidi ainsi que le Directeur technique national (DTN) Mohamed Nouhassi étaient représentés à cette journée où il a été notamment question d'examiner l'application de l'arrêté du Premier ministre instituant un statut des entraîneurs au Maroc. Compte tenu du fait que dans le domaine de l'Haltérophilie, la majorité écrasante des entraîneurs marocains est loin de répondre aux conditions exigées par le nouveau texte (bac +2) Hadj El Khalidi en a profité pour rappeler cette réalité en indiquant que ces entraîneurs pionniers dont l'apport aura été décisif aussi bien pour le maintien de cette discipline que pour la formation d'athlètes et des entraîneurs en exercice. Il a surtout insisté à cette occasion sur le cas de nombreux techniciens d'Haltérophilie qui sont prêts à orienter leurs enfants ( dont une grande partie possède un niveau du baccalauréat + 2 ) vers le métier d'entraîneurs et dans les conditions exigées par l'arrêté du Premier ministre “encore faut-il , a-t-il rappelé qu'ils soient certains que leur avenir sera assuré“ . Allusion faite aux dizaines de cadres issus de l'Institut Moulay Rachid dont une grande partie s'expose au chômage particulièrement lorsqu'il s‘agit de fédérations démunies et de clubs d'Haltérophilie aux ressources financières faibles . Une remarque qui semble avoir été retenue par nombre d'autres fédérations nationales comme par les responsables de l'institut Moulay Rachid de formation des cadres sportifs. La fédération marque sa présence au congrès de la Confédération arabe à Amman Trois mois après la mise en place d'un bureau fédéral présidé par Kamal Lahlou ,et après toute une série de mesures destinées à restructurer cette discipline sur des bases nouvelles, la Fédération Royale Marocaine d'Haltérophilie renoue ses relations internationales particulièrement en direction du monde arabe et dans le continent africain. La première démarche effectuée dans ce sens est bien évidemment la participation, du 1er au 7 juin courant, d'une délégation marocaine au congrès de la Confédération arabe qui s'est tenu dans la capitale jordanienne Amman . L'objectif de la Fédération représentée à ces assises par le premier vice-président Bamou Belkacem et le secrétaire général Ahmed Tahori, étant à la fois de renouer les relations avec l'ensemble des fédérations nationales arabes et aussi d'explorer les moyens de permettre à notre pays de jouer le rôle qui lui revient au sein de cette confédération. Lors de ce congrès, il a été notamment question de l'organisation du prochain championnat arabe d'Haltérophilie, et aussi de coordonner les positions arabes en vue du prochain congrès de la Fédération internationale (IWF). Les représentants de la FRMH ont profité de cette occasion pour inviter le plus grand nombre possible de pays arabes au premier tournoi international Mohammed VI prévu à Casablanca lors de la troisième semaine du mois de septembre. Une manifestation que la FRMH s'attèle déjà à préparer en programmant dans les prochaines semaines des stages de longue durée des sélections nationales masculines et féminines, aussi bien en catégorie juniors qu'en seniors. Des stages qui seront dirigés par le nouvel entraîneur national, l'ancien champion du monde bulgare Ivan Chakarov, et qui devraient permettre à la commission technique de dénicher les meilleurs athlètes à l'échelle nationale en mesure de représenter les couleurs nationales à cette occasion.