Résultats 2004 de la CDG L'attachement de la CDG pilotée par Mustapha Bakkouri à la performance ne se confine pas uniquement au cadre microéconomique du premier investisseur institutionnel national. La CDG affirme de plus en plus nettement ses ambitions d'opérateur financier dont le spectre d'action s'étend à d'autres secteurs d'activité économique. Derrière les performances de la CDG, il y a les hommes. Et ceux-là forment un bloc soudé au moule de la culture d'entreprise derrière un Mustapha Bakkoury accrocheur et fonceur. Le staff managérial s'inscrit résolument à cette école de l'audace professionnelle et de la prise de risque mesurée en ne se désistant pas des activités aux prises avec des difficultés. À ce niveau, l'œuvre d'assainissement et de restructuration est poursuivie sans relâche. Mieux encore, les efforts consentis ces dernières années ont été couronnés de succès puisque l'opérateur des dépôts et consignations affiche au bilan 2004 des indicateurs clés révélant le bon comportement général de l'ensemble des pôles et métiers opérationnels: "Nous sommes désormais engagés dans une logique de développement généralisé ", assure le Directeur général conforté dans ses affirmations par des résultats annuels probants . Veille stratégique et organisation décentralisée Les deux atouts majeurs du management maison se traduisent par l'option consacrée du commandement stratégique. Lequel permet d'assurer l'appui des pôles internes d'une part, et le contrôle veillant aux lignes et conduites à suivre en matière d'éthique de gouvernance et de résultats. Le mot d'ordre continûment rappelé aux esprits se résume à l'impératif d'améliorer le système de gouvernance au sein du Groupe. La CDG a mis en place un nouveau schéma organisationnel collant mieux aux ambitions stratégiques de développement de son portefeuille d'activités et de croissance soutenue dans les marchés où elle opère. " La nouvelle organisation de la Caisse de Dépôt et de Gestion fondée sur une logique de lignes métiers participe aux très bons résultats des activités de ses filiales métiers et conforte son rôle d'acteur majeur dans l'économie nationale ", a mis en relief M. Bakkoury lors de la présentation des résultats de la CDG de l'année 2004 le mardi 3 mai courant. Ces excellentes résolutions sont à l'origine d'une remarquable progression des ratios financiers et indicateurs clés spécifiques au secteur d'activité. L'établissement public habilité à gérer les fonds publics et à promouvoir l'épargne s'appuie sur une structure tripolaire (Stratégie et Développement, Finances et Support) complétant le nouvel édifice avec une organisation " Métiers ". Cette dernière regroupe les métiers inhérents aux domaines de la prévoyance et la promotion de l'épargne (CNRA, RCAR, activités bancaires réglementées), les métiers financiers (banques d'affaires, Fipar-Holding, Maroc leasing, CIH…) et les métiers opérationnels (la filiale holding CDG Développement regroupant la filière du bois et l'environnement, le tourisme, infrastructures, promotion et aménagements). Les objectifs de la nouvelle organisation opèrent le distinguo entre les activités des marchés financiers et les activités opérationnelles. Ils séparent les interventions de l'entreprise sous sa double "casquette" d'opérateur et d'investisseur et clarifient les missions liées à l'intérêt général de celles relevant des activités concurrentielles et d'investissement financier. La CDG de demain En effet, le PNB (produit net bancaire) a marqué une évolution importante en atteignant 1,36 milliard DH correspondant à un accroissement de 26,1%. En revanche le résultat net de l'exercice 2004 a plus que doublé pour s'établir à 1,171 milliard DH soit une variation de bénéfice net de 107,6%. Le total bilan s'est accru de 4,7% dans la même période pour franchir le cap des 46 milliards DH même si les dépôts semblent avoir stagné en s'établissant à 38 milliards de DH (+0,3%). Ces performances ne s'arrêtent pas à ce niveau puisque les ressources globales de la CDG ont grimpé de 11,2% par rapport à 2003 en atteignant 92,203 milliards DH. Une croissance à deux chiffres qui a, également, intéressé le comportement du portefeuille obligataire (28,785 milliards DH) et le portefeuille des organismes gérés (39 milliards DH) équivalent à un taux d'accroissement de 10,1%. Mais 2004 c'est déjà le passé et les regards se rivent sur les échéances et défis de l'avenir. " La CDG de demain jouera pleinement son rôle à l'égard de ses missions d'origine, la prévoyance et la promotion de l'épargne, en optimisant les avoirs réglementés qui lui sont confiés ", précisa Bakkoury. La CDG de demain, c'est aussi un opérateur qui affûte ses armes offensives pour se positionner en leader de ses métiers sur les marchés financiers, aussi bien en termes de résultats qu'en valeur ajoutée. La CDG de demain, c'est encore la maîtrise des risques et l'apport innovant aux pôles et métiers qu'elle gère. Une innovation qui, soit dit en passant, se démarque des clichés courants. Enfin, la CDG de demain, c'est surtout un acteur aux dents longues résolu à renforcer sa position et à élargir son rôle dans le développement des marchés financiers dans le Royaume. Le holding aspire aussi et surtout à consolider sa position dans la future Banque d'affaires et le pôle dit des marchés et capitaux. Les quatre métiers distincts de ce dernier se consolident sur les fronts des activités de marché (trading, market-making, intermédiation et vente), de l'asset management, des services bancaires et financiers et, en dernier lieu, le Corporate Banking destiné aux actions de conseil, de syndication et d'arrangement d'opérations de financements structurés.