Pour la deuxième fois, en l'espace de moins de deux mois, le PJD recourt à la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). L'adversaire reste toujours la deuxième chaîne 2M. Mais au lieu du parti, c'est l'un de ses élus, Al Amine Boukhoubza, député de Tétouan qui porte plainte. Dans une lettre adressée par son avocat et non moins membre du secrétariat général, Mustapha Ramid, le député revendique le droit de réponse à une intervention, jugée injuste et déshonorante, de Jamal Hachem. Chroniqueur dans Al Ahdath Al Maghribia, réputé intraitable sur la question islamiste, ce dernier avait cité lors de l'émission "Moubachara Maâkoum", des paragraphes aussi bien radicaux qu'ex-communicateurs, qu'il a imputés à l'élu PJD. Vérification faite, l'auteur des propos cités par Jamal Hachem est bien un autre Amine Boukhoubza. Induit en erreur par l'homonymie, il s'en est pris, injustement, au député de Tétouan. Avec un ton que ce dernier trouve "haineux et tendancieux". A. Boukhoubza demande, par le biais de l'arbitrage de la HACA, une "mise au point" pour le rétablir dans ses droits. Affaire à suivre.