C'est sans ambages que l'ancien recteur de l'Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM) a soutenu "le geste" des sept démissionnaires du même IRCAM. Pour Mohamed Chafik "les démissionnaires du 21 février ont voulu attirer l'attention sur tous les bâtons qu'on met dans les roues de la culture amazighe", allusion faite, ici, à tous " les niveaux de l'administration et du système éducatif ". Excédés "par la mauvaise foi d'un grand nombre d'exécutants, en dehors de l'IRCAM, ils n'ont peut être pas très bien calculé la portée de leur geste du point de vue de la tradition". Mais, ajoute-t-il "leur bonne foi à eux ne peut être mise en doute". C'est la première fois que M. Chafik déclare publiquement son soutien, certes indirect, à l'action des sept membres de l'IRCAM.