Casablanca, une métropole en marche 50% de la valeur ajoutée du Maroc (2,5 milliards de Dollars), 48% de l'investissement national 38% des établissements industriels 60% des échanges commerciaux du Maroc 30% du réseau bancaire, 46% de l'emploi au Maroc 55% des échanges extérieurs traités par ses deux ports, 51% du trafic aérien marocain traité par son aéroport, cinq zones industrielles sur une superficie de 430 hectares ...et un programme de développement régional ambitieux....Casablanca est en marche ! Casablanca a toujours été au centre de la vie économique, sociale, artistique et culturelle du Royaume. Aujourd'hui, elle est l'exemple d'une métropole qui a pris son devenir en main et qui aborde une mutation qualitative et structurelle, assumée et réfléchie. Casablanca, ville propre Les premières actions constatées concernent tout d'abord, la mise à niveau et la préservation du cadre de vie, vecteur essentiel au développement de la cité et à l'épanouissement du citoyen. L'amélioration qualitative est indéniable dans les domaines de l'éclairage, de l'assainissement et de la propreté de la ville. En quelques mois, la physionomie de la ville a changé et il est rassurant de voir aujourd'hui, nos boulevards et ruelles, pris en main par une kyrielle de machines et de véhicules spécialisés et d'équipes dont les seules uniformes et protections aux normes internationales renseignent sur le professionnalisme des entreprises. Cette action de propreté est renforcée par le travail de base, unanimement reconnu, effectué ces derniers 24 mois en matière d'aménagement et d'entretien des systèmes d'évacuation des eaux qui ne transforment plus nos carrefours en marécages, dès les premières pluies. Le chantier du traitement des déchets solides, quant à lui, est en cours d'études et verra bientôt, dit-on , son adjudication, solutionnant ainsi à long terme, un problème qui fut longtemps “évité”. Casablanca ville blanche et Casablanca ville propre ne sont plus aujourd'hui seulement des slogans, mais une réalité. Casablanca , ville lumière L'éclairage de la ville, autre chantier structurel, confié à un opérateur international, a changé l'image de la ville, son esthétique et celle de ses illustres bâtiments et monuments, et participé à l'amélioration de la sécurité nocturne des artères et places. Les candélabres et autres lampadaires sont gérés et maintenus avec rigueur et professionnalisme. Casablanca, ville fluide Une cité de 3 millions d'habitants, carrefour du commerce, des échanges, à la croisée du réseau routier et autoroutier du Royaume, bouillonnante et dynamique, connaît naturellement des problèmes de circulation. À ce titre, les collectivités ont engagé un travail colossal. Avec une approche méthodique et sérieuse, ils ont entamé, à l'instar des plus grandes villes au monde, l'élaboration d'un Plan de déplacement urbain (PDU), qui porte sur une étude approfondie relative à la mobilité dans la ville. Cette étude, très avancée, s'étale sur une période de 18 mois et conduira, une fois achevée, à l'adoption d'un système de transport collectif efficace. En parallèle, et afin d'améliorer la circulation, en attendant les conclusions du PDU, 120 carrefours et intersections d'avenues et boulevards ont été diagnostiqués et recevront dans les prochains mois un aménagement approprié. D'ores et déjà, les Casablancais ont constaté des améliorations notables au niveau de certains carrefours “noirs” tels que celui du “Technoparc”. La mise à niveau du transport collectif public, quoique dans sa première étape, honore notre cité et est à mettre à l'actif des dirigeants actuels, qui en quelques mois, ont réussi à démêler les inextricables problèmes de l'ancienne régie et leurs énormes conséquences sociales et financières. Une nouvelle flotte de véhicules flambant neufs complétera le processus de renouvellement du parc. 0Une deuxième étape relative à la modernisation et la régulation du transport collectif “grands taxis” est en cours de finalisation et modifieront définitivement le paysage urbain de notre système de transport. Casablanca, ville décongestionnée Le développement fulgurant de la métropole a imposé l'adoption d'une stratégie, aboutissant à la programmation de la construction et de l'aménagement de voies structurantes. Cette stratégie s'appuie sur un plan d'action échelonné sur 3 ans et se traduit notamment par la construction en cours de l'autoroute Casablanca - EL Jadida ; des projets de construction et d'aménagement de la voirie urbaine structurante, telles les voies pénétrantes et bretelles de liaisons avec la Rocade Sud, la réalisation de trémies et ouvrages de franchissement de la voie ferrée, ou encore la réalisation d'une armature de voirie pour désenclaver les zones rurales des Provinces Mediouna et Nouaceur sont programmés. L'aménagement des avenues et boulevards est également inscrit dans ce plan et connaîtra un saut qualitatif, tel le premier tronçon du boulevard d'Anfa, qui subit aujourd'hui un traitement particulier et en fera un espace public prestigieux. Casablanca, ville verte Souffrant d'un déficit notoire en espaces verts, Casablanca a connu ces derniers mois une véritable politique verte de la part des autorités et élus. Qu'il s'agisse de la réhabilitation de jardins et parcs (l'Hermitage, Aïn Sebaâ, Parc Murdoch, celui de la Ligue Arabe,... etc.), de la plantation de nouveaux espaces ou enfin du réaménagement de certains carrefours et esplanades (Place Mohammed V, Scala,... etc). Le programme de plantation d'un million d'arbres annoncé en octobre 2003 par le Wali connaît une réalisation progressive au niveau de tous les quartiers et communes. Casablanca, retrouve la «cote» La physionomie de Casablanca est en train de connaître une véritable mutation grâce à la nouvelle politique d'aménagement de sa corniche, de Zenata à Dar Bouazza. La restructuration des projets de la Marina, de la zone entre la jetée Moulay Youssef et la Mosquée Hassan II, la progression (lente, il est vrai) du projet de l'Avenue Royale, l'aménagement de zones piétonnes tout au long de la corniche, la redéfinition des nouvelles fonctionnalités du port urbain et l'aménagement en cours du terminal croisière confirmeront Casablanca dans sa vocation de ville côtière et d'une des baies atlantiques les mieux aménagées. Une étude en cours par un organisme international sous l'égide de l'Agence Urbaine de Casablanca complétera et validera le dispositif de développement actuel de cette zone. Casablanca, métropole touristique internationale Troisième destination touristique nationale et principale destination d'affaires, Casablanca a retrouvé depuis deux ans le rythme des investissements hôteliers et voit sa capacité classée augmenter de plus de 30 % entre 2003 et fin 2005. Le taux de progression de ses nuitées, le troisième au rang national, rassure sur la tendance de reprise. Des projets en cours comme le “Casa City Center” , la réhabilitation de l'Hôtel Marhaba, l'achèvement de la construction de l' hôtel Fadesa sur le Bd d'Anfa ou celle d'Atlas Hospitality à l'Aéroport Nouaceur,le programme d'agrandissement de l'Aéroport Mohammed V ou encore l'édification d'un village artisanal de nouvelle génération à Dar Bouazza, confirment le début de mise en œuvre du programme de développement régional touristique de Casablanca, le premier du genre au Maroc. Certes, beaucoup de chemin reste à parcourir , mais l'implication à cette fin de tous les acteurs, professionnels, autorités et élus semble définitivement acquise. Casablanca, musée à ciel ouvert Casablanca bénéficie d'un patrimoine architectural unique. En plus des 54 bâtiments “classés” en 2002, ce sont 65 nouveaux édifices qui ont été soumis cette année à la “protection et préservation” auprès des Affaires culturelles. La réhabilitation de certains boulevards prestigieux de la ville, creuset d'une architecture Art-Déco unique, comme le boulevard Mohammed V, est également en marche, encadrée par la préfecture d'Anfa et les associations nouvellement créées à cet effet par les commerçants et riverains concernés. Il faut se féliciter enfin de la décision de la Mairie de Paris, annoncée mardi 21 décembre courant, de s'impliquer dans la recherche d'une solution de réhabilitation du bâtiment de l'Hôtel Lincoln et de celui des Abattoirs, véritables chefs-d'œuvre architecturaux. Casablanca, creuset de la politique sociale Le développement d'une grande métropole, pour être harmonieux, doit être marqué par le sceau du partage et de la solidarité, particulièrement en direction de la jeunesse. La qualité de la vie doit être une notion solidaire. L'éradication, à ce titre, de l'habitat insalubre participe de l'essence même de cette nouvelle politique. 58.000 ménages recensés, répartis en 412 localités, sont concernés. Outre les six opérations de résorption qui ont déjà intéressé 5.470 ménages, le plan actuel porterait sur onze opérations au profit de 35.500 ménages. La deuxième partie du programme concernera 20 000 ménages serait en cours de finalisation. Casablanca espère ainsi venir à bout de ce fléau grâce à une action volontaire et solidaire. La jeunesse casablancaise, quant à elle, fait l'objet d'un intérêt et d'un respect particuliers. Un large programme d'insertion et de formation, appuyé sur le principe de proximité, développé notamment par le réseau “Maillage” et où le sport, la musique, la formation informatique ou le théâtre sont des vecteurs forts d'adhésion, réconcilie la métropole avec ses forces vives. Il est heureux de voir aujourd'hui, des Gouverneurs, piloter personnellement des projets de proximité, “Casa Foot”, “Casa Basket”, “Casa Athlétisme”, “Casa Plage” et bien sûr, promouvoir dans leurs préfectures les “Musiques de quartiers”. C'est aussi cela la nouvelle politique sociale de proximité et elle est fortement perçue par les concernés. Casablanca, laboratoire de la démocratie locale Cette démarche de rupture n'aurait pu se concrétiser sans une nouvelle gouvernance de la Cité et l'intégration du principe de la nouvelle notion d'autorité ; elle n'aurait pu réussir sans l'implication des citoyens, de la société civile et des partenaires économiques et sociaux. Casablanca est en train de gagner son pari. Celui de rompre avec la tendance passée qui entraînait inexorablement la métropole blanche vers les affres de la paupérisation, de l'anarchie urbaine, de l'incivisme et de décrépitude sociale. Cette rupture s'est traduite, en l'espace de quelques mois, en une série d'actions structurelles concrètes qui marquent la “renaissance de la Cité blanche”. Toutes ces démarches témoignent de la mobilisation de Casablanca et de sa volonté de continuer à être le phare du développement économique et social du pays. Elles s'inscrivent dans le cadre d'un long processus qui requiert du temps, de la volonté et des moyens. Nul doute que toutes ces conditions sont aujourd'hui à la portée de Casablanca.