Ventes auto : la consolidation Le marché automobile marocain ne s'est jamais aussi bien porté. Les statistiques de l'Aivam (Association des importateurs automobiles montés) font ressortir une hausse générale de 25% dans la catégorie des véhicules particuliers, pour les huit premiers mois de l'année. Ce qui augure une reprise tant attendue par les professionnels. Du côté des véhicules importés montés (CBU), la progression est de 14%. Toyota continue sur sa lancée, en enregistrant pour la deuxième fois consécutive la meilleure performance du marché. A ce rythme, la marque nippone pourra facilement accéder à la première place du podium et ce, avant la fin de l'année. Les français Peugeot et Renault peinent à maintenir leur longueur d'avance, en dépit d'une gamme complète et des tarifs intéressants. Pour Citroën, les choses sont plus compliquées, puisque la Xsara ne lui reste que quelques semaines pour prendre sa retraite. Volkswagen maintient sa position, grâce à l'effet Gol (une citadine made in Brasil). En ce qui concerne les véhicules montés localement (CKD), le trio Kangoo, Partener et Berlingo a bel et bien comblé le vide laissé par la voiture économique de Fiat. Une belle année automobile en perspective. Les filiales marocaines de CFAO se regroupent Présent au Maroc à travers plusieurs filiales opérant dans le secteur automobile, le groupe CFAO, filiale du mastodonte français Pinault-Printemps-Redoute annoncera avant la fin du mois le regroupement de ses activités sous une même enseigne. Ainsi, CFAO Maroc coiffera Dimac (assemblage et distribution des motocycles Peugeot), Isuzu Maroc (assemblage et vente des véhicules industriels Isuzu) et Inter Motors (importateur exclusif et distributeur des marques Opel, Chevrolet et General Motors). Cette dernière structure ne tardera pas à annoncer un méga projet, qui consiste en un village automobile à Casablanca qui s'étalera sur plusieurs hectares, et qui comportera divers showroom, ateliers de service après-vente, magasins de pièces de rechange et pistes d'essais. Nous y reviendrons. L'industrie automobile européenne en crise Selon les experts internationaux, l'industrie automobile européenne se trouve confrontée à la crise la plus dure depuis le début des années quatre-vingt-dix. Les constructeurs avaient pu alors surmonter les difficultés en lançant une offensive dans le style et la qualité, mais désormais “les marges de manœuvre pour produire des voitures de manière rentable se sont rétrécies”. En raison de la concurrence accrue, des surcapacités et de la faible demande persistante, plus de 60.000 emplois seraient menacés chez Volkswagen, Opel, Fiat et Jaguar. “Des entreprises comme Volkswagen et Fiat fonctionnent depuis beaucoup trop longtemps avec une activité trop faible. Pour accroître leur rentabilité, des usines devront dans tous les cas être fermées”, expliquent ces mêmes experts. La tendance à la suppression d'emplois va se poursuivre. On en est arrivé au point que baisser les coûts reste la seule solution. La situation serait encore plus critique pour les constructeurs allemands. Volvo rappelle 460.000 voitures Le constructeur automobile suédois Volvo a décidé de rappeler 460.000 voitures dans le monde en raison de problèmes de radiateur susceptibles de prendre feu, a déclaré un porte-parole de la compagnie. Ce rappel, le plus important jamais effectué par le constructeur suédois, concerne les modèles S60, V70 et XC70 des années 2000 et 2001, sur lesquels des problèmes ont été signalés avec le contrôle électronique du ventilateur qui, en cas de surchauffe, pourrait provoquer un court-circuit et au pire des cas, un incendie. Trulli quitte Renault pour Toyota L'Italien Jarno Trulli qui porte les couleurs de l'écurie Renault sera peut-être remplacé par le Canadien Jacques Villeneuve pour les trois derniers Grands Prix du Championnat du monde de Formule 1. Le Canadien tenterait alors d'offrir à Renault la seconde place du championnat constructeurs. Des négociations sont actuellement en cours avec Trulli, qui devrait piloter chez Toyota l'an prochain, afin de savoir s'il est d'accord pour quitter l'écurie avant le terme de son contrat à la fin de la saison. Abou Dhabi dit non à Volkswagen Le directoire de Volkswagen et les représentants du gouvernement de l'Emirat d'Abou Dhabi ont décidé d'un commun accord de mettre fin à leurs discussions relatives à l'entrée d'Abou Dhabi dans le capital du groupe allemand. Dans le contexte boursier actuel, un accord n'a pas été possible sur le prix d'achat du paquet d'actions. L'Emirat n'était, en effet, pas prêt à payer plus que le cours actuel, soit environ 1,3 milliard d'euros, alors que le constructeur exigeait une prime. Les analystes prévoient que les négociations avortées pourraient alourdir le bilan annuel du groupe, qui maintient son obejctif d'un résultat d'exploitation de 1,9 milliard d'euros. Les milieux boursiers ont, pour leur part, mal réagi : le titre Volkswagen a perdu 2,6 % dans l'après-midi du 15 septembre, à 32,58 euros.