Nouvelle Audi A8 Dans le segment très disputé des berlines haut de gamme, Audi A8 présente beaucoup d'atouts. Technologie très avancée et plaisir de conduite composent avec confort et volupté. L'importateur de la marque allemande au Maroc vient de dévoiler ses intentions de s'attaquer sérieusement à cette catégorie du marché. Le retour d'Audi sur le segment du haut de gamme s'est effectué en grande pompe, puisqu'en 1994, l'A8 était la première berline de sa catégorie à être dotée d'une carrosserie et d'un châssis en aluminium, lui procurant légèreté et dynamisme. D'autres l'ont suivi, mais bien plus tard. C'est toute la renaissance de la marque allemande à laquelle nous avons assisté alors durant ces dernières années, avec le lancement de modèles bénéficiant des solutions technologiques innovantes. Après huit ans de bons et loyaux services, l'Audi A8 cède la main à sa remplaçante, afin de contrer une concurrence redoutable : Jaguar XJ, Mercedes Classe S et BMW Série 7. Du point de vue technologique, la nouvelle A8, qui a été lancée officiellement au Maroc la semaine dernière, pousse le bouchon plus loin. Prête depuis plus de deux ans, la limousine d'Ingolstadt a dû retarder sa sortie pour ne pas nuire à la Volkswagen Phaeton, sa cousine germaine. Conformément à la politique des plates-formes menée au sein du groupe VW, ces deux berlines de prestige partagent grosso modo la même technologie. Le changement se situe au niveau de la ligne, car si la Phaeton opte pour une ligne plutôt bourgeoise, l'Audi évolue dans la discrétion. L'A8 n'a pas cherché à innover dans le style jusqu'à bouleverser (comme a pu le faire une BMW Série 7 controversée) et reste fondamentalement une Audi. Avec une ligne étirée et une poupe généreuse, nul doute que cette nouvelle limousine cherche à trouver le compromis entre la classique Mercedes Classe S et la très originale BMW série 7. Légèreté et sportivité Légèreté est le maître-mot de la nouvelle A8. Cependant, si Audi a encore affiné sa maîtrise dans la difficile technique d'assemblage de l'aluminium, l'A8 n'est pas plus légère que sa devancière. Le fait s'explique notamment par l'adoption d'un grand nombre d'équipements technologiques et de confort mais aussi par le souci des ingénieurs de lui offrir une structure plus rigide. Un système comparable à l'I-Drive de BMW, appelé MMI (Multi Media Interface), permet au conducteur à l'aide d'une molette de commander toutes les fonctions électroniques de la voiture (climatisation, radio, ordinateur de bord...). Parmi les autres équipements spécifiques, on trouve un frein de stationnement électromécanique, le contrôle automatique de la pression des pneus, le régulateur de vitesse avec radar d'éloignement, le système d'accès sans clé ou les projecteurs multidirectionnels avec éclairage adaptatif. A bord, l'habitacle fait la part belle au bois et au cuir dans une ambiance autrement plus chaleureuse que par le passé. Que des V8 Avec un châssis en aluminium associé à une suspension pneumatique à quatre réglages, du plus ferme au plus confortable, le vaisseau amiral d'Audi devra se démarquer tant du point de vue de la tenue de route que du confort. La transmission est naturellement assurée par les 4 roues (d'où la mention "Quattro" apposée sur la planche de bord). Au départ, l'A8 sera lancée avec deux moteurs à essence qui sont des évolutions de mécaniques existantes. Profitant des technologies les plus affûtées (mais sans l'injection directe), ces V8 de 3,7 et 4,2 litres développent respectivement 280 et 335 ch. Le W12 de 6,0 l et les diesels suivront l'année prochaine. Tous ces moteurs pourront compter sur les services d'une nouvelle boîte automatique Tiptronic à 6 rapports, à commande au volant. Naturellement, les tarifs de vente de l'Audi A8 reflètent bien son positionnement de berline de luxe : 1,22 million de dirhams pour la version 3,7 L et 1,32 million de dirhams pour la version 4,2 L. On dit à la CAC, importateur de la marque, que le client en aura pour son argent…