Agence Urbaine de Casablanca Mme Imanssar Fouzia a été nommée, le 13 septembre par S.M. le Roi au poste de gouverneur directeur général de l'Agence urbaine de Casablanca … Portrait. Les orientations royales fixent quatre priorités au gouvernement dont la question de l'habitat, notamment social. A ce sujet, il convient de rappeler que Casablanca abrite la plus grande concentration de bidonvilles du Royaume. Cependant, pour les pouvoirs publics, il n'est pas question de s'atteler à résoudre ce problème n'importe comment. Le développement urbanistique harmonieux de la capitale économique en dépend. Il fallait donc rechercher un profil adéquat pour préserver l'équilibre entre ces deux contraintes. Le choix s'est porté sur Mme Fouzia Imanssar, qui vient d'être nommée par S.M. le Roi au poste stratégique de Gouverneur directeur général de l'Agence urbaine de Casablanca Mme Imanssar dispose, en effet, de toutes les compétences pour mener à bien la mission qui lui a été confiée par le Souverain. Cette Souirie d'origine, née le 12 juillet 1951, est titulaire des diplômes du cycle supérieur de l'Ecole nationale d'administration et de l'Institut supérieur de commerce et d'administration. Elle a commencé sa carrière professionnelle au sein du ministère des Finances en 1992 et a rapidement gravi les échelons, grâce à son sérieux et à son dévouement au travail, jusqu'à l'obtention du grade d'Inspecteur divisionnaire en chef. Pour ce qui est des questions de l'immobilier à Casablanca, Mme Imanssar n'est pas une novice. Elle avait en effet été détachée auprès de l'Agence urbaine de Casablanca en 1986 en qualité de Chef du département des Affaires juridiques et foncières. Et tous les architectes et autres urbanistes casablancais se souviennent encore de son passage et ne tarissent pas d'éloges sur la rigueur de son travail et sa probité, qualités bien rares dans le domaine de l'immobilier qui est sujet à bon nombre de dérapages. Aujourd'hui, elle revient pour prendre la responsabilité de l'Agence urbaine de la capitale économique, qui a joué le rôle de porte-bonheur dans sa carrière professionnelle. Une dette que Fouzia Imanssar promet de rembourser à sa manière : en luttant contre la voracité de certains spéculateurs immobiliers qui n'hésitent pas à défigurer la ville et en contribuant au contraire, et ce n'est ni les idées ni la volonté qui lui font défaut, à ce que les meilleurs projets d'aménagement urbain y voient le jour.