Algérie Rien ne prouve à la veille de ce congrès du FLN qui se tiendra la semaine prochaine - et qui est majoritaire au Parlement algérien-, que le candidat à la présidentielle de 2004 sera désigné. L'homme fort du parti, l'actuel premier ministre Ali Benflis, principal candidat face à Abdelaziz Bouteflika, ne semble pas trop pressé pour placer ce point à l'ordre du jour de ce congrès, malgré le souhait non seulement de ses sympathisants au sein du parti, mais également de certains alliés politiques, mécontents de la gouvernance de l'actuel président de la République. Benflis, ancien dirigeant de la dernière campagne de ce dernier et ancien chef de son cabinet, attend le dernier feu vert devant provenir de la “ Grande muette ”, qui, apparemment lui a déconseillé d'annoncer aussitôt sa candidature. Cependant, tous les indices montrent que jusqu'à cette date il n'y a aucune personnalité mieux placée dans la course à la présidentielle que Benflis. Mais, il semble que la Sécurité militaire tenue par le général Tawfic Mediane, opte pour le renforcement du FLN. Ce qui ne peut se faire, dans le contexte actuel, sans Benflis. Ce constat implique la recherche d'une autre personnalité ayant le même profil. Il reste encore environ un peu moins d'un an pour le trouver. Sinon, la candidature de Benflis serait inévitable.