Grabuge vert Abdallah Rhallam (photo), le président du Raja avait laissé entendre qu'il était partant, dès la consécration du Raja à l'issue de la dernière saison. Prié de rempiler, il a fait savoir qu'il ne le ferait qu'à la seule condition de disposer de la discrétion de choisir lui-même les membres de son bureau et d'en éloigner qui il veut. Il vient d'avoir son assemblée générale qui consacre ses vœux. Et même si cela a demandé plus de temps que prévu, le scénario souhaité est arrivé à terme. Une quarantaine d'adhérents étaient contre, et l'ont fait savoir. L'AG ordinairement ordinaire, s'est transformée en extraordinaire, ou presque. Tout le bureau est de ce fait démis, à l'exception, toutefois, du président. Illégal ! hurlaient en vain les opposants décidés à ne pas en rester là. Le prochain acte devrait se poursuivre dans une salle du tribunal. Gestion sexiste Il y aurait bien une équipe championne et ce serait les filles d'Ain Harrouda. Et l'on présume qu'il y a bel et bien eu un championnat. Il faut bien donner quelque crédit à cette dépêche succincte et orpheline qui nous annonce même que les nouvelles championnes l'ont emporté au détriment de leurs homologues du Raja. Il faut dire que depuis que l'on a décidé de faire jouer pour un «play off» d'un championnat qui, pour ainsi dire n'a jamais existé, quatre équipes en huis clos et avec le boycott qui s'en est suivi, on finit par oublier. Maintenant que l'on vise le changement, que l'on ne cesse de chanter les louanges du professionnalisme dont les bienfaits devraient s'étendre incessamment à nos footballeurs mâles, il ne serait pas superflu ni inapproprié de réserver un meilleur sort à celles qui sont mordues du ballon rond. Finales caniculaires Deux finales un 25 juillet. On pourrait d'emblée s'en réjouir, sauf que ce n'est pas très intelligent de faire jouer des bambins en pleine canicule. C'est de minimes et de cadets qu'il s'agit. Et que l'on ne vienne pas accuser quelques aléas de programmation. Quand on ne commence un championnat que vers fin mars, on ne peut prétendre donner l'occasion aux pratiquants de bénéficier des joies estivales. Il va sans dire qu'un football qui aspire à aller de l'avant, a intérêt à réserver un tout autre sort à ses jeunes. Ils ont droit à des encadreurs autres que d'anciens joueurs sans formation. Ils doivent avoir toute la priorité pour bénéficier de l'infrastructure dont dispose le club et bénéficier d'un suivi médical. Et l'on doit concevoir pour eux des championnats ou autres compétitions à même de leur permettre d'évoluer au mieux. MAS série Depuis longtemps, il ne se passe pas une saison sans que le MAS ne fasse parler de lui. Et malheureusement pas toujours sur un registre positif. Il nous a déjà servi des radiations à l'encontre d'adhérents qui ne plaisaient pas au comité en place ou qui, dans certains cas, outrepassaient leurs prérogatives. Durant les quelques jours qui précèdent l'Assemblée générale, il fait particulièrement chaud à Fès mais aussi à Casablanca où, généralement, un autre «comité» élit domicile. Cette fois, alors que le président en place, Benouhoud, a décidé de partir de son propre gré, les choses devaient se passer autrement. Mais à peine Bennani installé que d'aucuns menacent de recourir à la justice pour dénoncer ce qu'ils estiment être des pratiques illégales ayant prévalu à l'élection du nouveau président.