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Marchica Med  : Un projet de société
Publié dans La Gazette du Maroc le 10 - 07 - 2009

Le projet de Marchica est unique, parce qu'il met en perspective, les impératifs économiques, sociaux, environnementaux et qu'il est intégré dans un projet global.
De tous les projets initiés ces dernières années, celui de Marchica-Med est sûrement le plus original. Ce n'est pas l'aspect volume des investissements qui fait la différence. Bien que l'enveloppe de 48 milliards de dirhams soit très importante. Ce projet est unique, parce qu'il est représentatif de ce que le Maroc a décidé d'avoir comme avenir. Le projet s'est cherché une inspiration alliant la nature, la culture et la technologie. Tout a été pensé de telle manière à trouver l'équilibre de ces trois données, non pas un équilibre statique, mais une véritable interpénétration. Les traditions anciennes, par exemple, se reflèteront non seulement dans la conception d'espaces mais aussi à une bien plus importante échelle de développement. La reconnaissance du savoir et de la manière d'organiser les médinas et villages est inhérente à notre concept. L'utilisation de méthodes et de matériaux traditionnels, afin de les adapter aux nouvelles technologies du bâtiment. Les traditions maritimes de la Mer Méditerranée ont influencé la forme de la Cité des deux Mers, de son port et de ses marinas.
Concernant la technologie, les verts du Monde entier devraient saluer le projet. Il fait la part belle aux énergies renouvelables, non polluantes, mais ce n'est qu'un aspect, le projet prévoyant un vrai centre d'échanges scientifiques pouvant influer sur des projets partout dans le Monde. Le point de départ est constitué par un site fabuleux qui présente à la fois des plages de sable, des marécages, des dunes de sable jaunes mais aussi grises, des marais, des cours d'eau artificiels. Nous sommes face à une diversité naturelle rarissime dans le Monde. Marchica-Med, société étatique, compte aménager les 4000 ha concernés. Elle compte réaliser un programme portant sur une superficie globale de 2000 ha et englobant 7 projets, à savoir : la Cité d'Atalayoun, la Cité Des Deux Mers, la ville nouvelle de Nador, la Baie des Flamants, Marchica Sport, les vergers de Marchica et le Village des Pêcheurs. L'ensemble permettra notamment la réalisation de golfs, d'espaces dédiés aux sports nautiques et équestres, de zones d'hôtellerie, de zones résidentielles et de ports de pêche et de plaisance. Chacun des projets donnera lieu à la création de filiales distinctes, qui accueilleront, aux côtés de l'Etat, la participation de capitaux privés.
Compte tenu de l'ampleur du programme, l'aménagement des 7 projets prévus se fera de manière séquentielle, en commençant par la presqu'île d'Atalayoun et la Cité des Deux Mers.
Ce projet immense, beau, écologique, pouvant générer à la fois des opportunités d'emplois, mais aussi tirer vers le haut toute la région de Nador, peut être vu à une autre mesure.
L'Oriental revit
Le détail du projet a été présenté par l'ensemble de la presse nationale et est largement esquissé par le Directeur général dans l'interview qui suit.
Cependant, il faut situer ce projet dans le cadre de tout ce que SM le Roi a mis en branle pour la région de l'Oriental. Il y a quelques semaines le Souverain donnait le coup d'envoi de la station Balnéaire de Saïdia. La Rocade Méditerranéenne devant relier Nador à Tanger est en marche. Le projet « Nador-Méditerranée Ouest doit démarrer en 2010. Nous sommes face à une véritable révolution devant changer la face de l'Oriental et du Rif et d'en faire un pôle d'excellence, une région parmi les plus riches, sinon la plus riche du Maroc. Il y a dix ans, elle était en déshérence.
Mais le plus important c'est la nature des projets. A la limite, les habitants de la région pourraient se réjouir d'avoir été oubliés pendant des décennies. Car ils sont les premiers à bénéficier d'un projet de développement, qui ne défigure pas la région, ne dilapide pas les ressources naturelles, ne travestit pas la culture, comme cela a été le cas ailleurs. Ce qui nous est proposé c'est un projet qui préserve la nature, met en valeur la culture, développe l'économie. C'est la matérialisation du projet du Souverain, tel qu'annoncé par le premier discours du Trône. Plus qu'un projet touristique, Marchica-Med est la représentation d'un projet de société.
La fin d'une époque
Ce choix est souverain, il est celui d'un état qui a décidé que tous ses citoyens ont droit à une vie digne et que son économie doit rejoindre celle des pays développés, tout en sauvegardant son âme.
Mais on ne peut passer sous silence la nature politique de la région. D'abord en interne, le Rif ayant été pendant longtemps un territoire incompris des autorités centrales, abandonné à des activités à la marge de la légalité.
Surtout cette région de l'Oriental injustement pénalisée par la fermeture des frontières entre le Maroc et l'Algérie ; elle a été coupée de son milieu naturel. Aujourd'hui non seulement elle est désenclavée, mais elle deviendra, dans les cinq années à venir, la région la mieux dotée du Sud de la Méditerranée. Entre Nador et Tanger s'érigent devant nos yeux les sites vedettes de demain. A nos voisins d'en prendre conscience.
Pour en revenir au projet, cette région va devenir la porte de la Méditerranée, luxueuse, belle, ultra-moderne, respectueuse de la nature, des hommes et de leur culture.
Elle sera aussi la porte du Maroc nouveau, celui qui est en train de se construire dans le cadre d'un projet national quasi-unanime. C'est de cela qu'il s'agit, pas d'un investissement de 48 milliards de dirhams, même si le montant est important.


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