Jusqu'à avril 2009, le ministère de l'Intérieur a prononcé des sanctions à l'encontre des élus locaux tenus pour coupables d'irrégularités et de pratiques interdites par les lois en vigueur. Ce qui s'est traduit par la révocation de 18 présidents de collectivités locales dont 15 rurales et 3 urbaines. Un président de conseil d'arrondissement a écopé de la même peine. En outre, 14 vice-présidents de collectivités ont subi le même sort dont 1 vice-président de commune urbaine, 3 vice-présidents de conseils d'arrondissements et 10 vice-présidents de communes rurales. Au chapitre des suspensions, la DGCL pilotée par Noureddine Boutayeb confirme la mise à l'écart de l'activité de 2 présidents de communes rurales et de 2 vice-présidents de collectivités rurale et urbaine. Enfin, 8 élus de communes rurales ont été révoqués. Au total, l'assainissement de la gestion locale a permis d'épingler 45 élus indélicats.