Opération pèlerinage A peine la phase retour de l'opération Omra terminée, que celle de l'aller a commencé. Elle concerne quelque 30.000 Marocains qui se rendront aux Lieux Saints pour accomplir le rite du 5ème pilier de l'Islam L'opératoin Omra du mois de Ramadan 2002 a connu certains problèmes en raison des délais de livraison des visas ou de l'insuffisance de sièges aériens offerts aussi bien par la RAM que par la Saudia Airlines. Il a fallu l'intervention des autorités compétentes des deux pays frères pour pallier les insuffisances constatées lors de la phase aller. Au retour, la compagnie du transport aérien n'a pas rencontré de difficultés selon le représentant général de Royal Air Maroc (RAM) en Arabie Saoudite, Mustapha El Broji. Celui-ci affirme, par ailleurs, que sa compagnie a transporté plus de 13.000 Marocains pour la Omra du mois de Ramadan, soit une augmentation de 65% par rapport à la précédente version de l'année 2002. A cet effet, la RAM a mis en place 43 vols charter en plus de trois (3) vols réguliers dans les conditions les meilleures. Certes, 45 passagers n'ont pu être embarqués, mais le transporteur a pris en charge leur hébergement dans un hôtel 5 étoiles alors que les bénéficiaires sont arrivés après le décollage de l'avion prévu. Par contre, une vingtaine de Marocains de Tanger ont dû subir une longue attente faute de la réservation requise non établie par des voyagistes de la ville du Détroit. Quant à l'opération pèlerinage 2003, Mustapha El Broji révèle que la RAM assurera le transport de 19.532 pèlerins, soit une augmentation de plus de 7% en comparaison avec 2002. Plus de 50 vols charter seront utilisés à cet effet, en plus de trois (3) vols réguliers par semaine. Logistiquement, notre interlocuteur assure, avec conviction, que les hôtes des Lieux Saints seront traités à leur arrivée en 45 minutes et directement acheminés vers Médine pour les premiers arrivés. Concernant le retour au Maroc des pèlerins, la RAM prévoit des dispositions pouvant soulager ses passagers des attentes de jadis. Surtout quand certains d'entre eux se trouvaient dépourvus de moyens de subsistance à l'aéroport de Jeddah, ce qui nuisait énormément à l'image du pays. C'est pourquoi la phase du retour de cette année, 90 agents du service central de la RAM seront mobilisés pour s'occuper des pèlerins, aussi bien au départ de Médine que de Mekka. Les pèlerins ne quitteront leurs lieux de résidence qu'une fois la réservation confirmée et le vol attendu. Le pesage des bagages se fera, quant à lui, à l'extérieur de l'aérogare, évitant ainsi aux passagers l'encombrement. Chaque pèlerin aura une franchise de bagages de 35 kg. Parmi les nouveautés de cette année, il est à signaler que dans le cas où des avions auraient des retards, la RAM servira à ses passagers un repas si l'attente dure deux à trois heures et quand c'est plus, elle prendra en charge leur hébergement dans un hôtel de la place. Un agent de la compagnie est détaché auprès de la commission du ministère des affaires islamiques pour veiller à la fluidité des contingents des pèlerins et leur répartition selon les disponibilités des avions. Pour les pèlerins traités par les agences de voyages marocaines, celles-ci ont été tenues de confirmer aussi bien les modalités de l'aller que du retour. Une commission de six membres du ministère du tourisme, présidée par Omar Rahani, contrôlera durant une quarantaine de jours les prestations et les services prévus entre les contractants. A cet égard, il est à noter que plus de 160 agences de voyages ont été choisies par leur ministère de tutelle pour «traiter» les 10.000 pèlerins que le Département des affaires islamiques leur a réservés. Cette importante présence des voyagistes marocains en Arabie Saoudite aurait dû être autrement plus bénéfique si, en partenariat avec l'Office national marocain du tourisme (ONMT) le workshop était organisé par leurs homologues saoudiens en faveur de la destination Maroc. Il est à préciser que jamais pareille présence n'a été constatée dans aucune autre région du monde, même pour l'assemblée générale de la corportion des opérateurs il aurait été difficile de réunir un tel nombre. Aussi est-il bon de joindre l'utile à l'agréable, en leur assurant ce qui est nécessaire à la destination touristique qu'est le Maroc, sachant que ces opérateurs ont, eux aussi, adhéré au défi des 10 millions de touristes à l'horizon 2010. Or, seule une simple minorité s'investit dans le marché touristique que représente l'Arabie Saoudite, la part du Maroc est à l'image de la minorité agissante : -0,50%.