Apple. Le PDG rassure les actionnaires sur sa santé Steve Jobs, président-directeur général de l'empire Apple, a révélé qu'un « déséquilibre hormonal » était à l'origine de sa perte de poids, qui avait inquiété les investisseurs, les analystes et les fans d'Apple. Dans le but de faire taire les rumeurs persistantes à propos d'une rechute de son cancer du pancréas, Jobs a, dans un geste rarissime, fait une déclaration personnelle sur son état de santé, qui s'est avérée suffisamment rassurante pour renverser le déclin du cours de l'action d'Apple. L'homme à l'origine de l'iPod, l'iMac et l'iPhone a déclaré souffrir d'un problème nutritionnel uniquement. Selon Vijay Rakesh, analyste à ThinkEquity Partners, à Chicago : « Cela calme toutes les spéculations sur sa santé et les gens vont enfin pouvoir commencer à se concentrer sur l'entreprise ». Energie centrale: EDF acquiert British Energy C'est officiel, Lake acquisitions, filiale d'EDF détient au 5 janvier approximativement 96,44% de l'exploitant britannique de centrales nucléaires. Ce rachat avait été lancé par l'opérateur énergétique tricolore le 24 septembre, constituant ainsi la plus grosse opération de son histoire. L'électricien français s'est en effet offert le groupe britannique pour une coquette somme de 15 milliards d'euros. Cette opération entre dans le cadre, avec son compatriote GDF Suez, de la consolidation du secteur énergétique. Dans cet objectif, ils avaient fait connaître le 17 décembre dernier l'achat de la moitié du parc nucléaire de son partenaire américain Constellation pour environ 4,5 milliards de dollars. Alors qu'il y a peu, EDF était sous la loupe de Bruxelles, il lui a été imposé des conditions sévères afin d'autoriser l'opération. La commission craignait, à juste titre, qu'EDF retire des volumes d'électricité afin de relever ses prix et empêcher la concurrence de construire de nouvelles centrales. Il lui a donc été obligé de vendre des volumes minimaux sur le marché britannique. BNP Paribas. Première banque d'affaires en France Pour la quatrième année consécutive, BNP Paribas gagne la première place du classement des banques d'affaires françaises. Selon le classement établi par Thomson Reuteurs et publié par « Les Echos », BNP Paris bas devancerait les américaines JP Morgan et Citi. La crise de 2008 n'a pas empêché la banque de conseiller 58 opérations pour un montant de 87,5 milliards de dollars soit un peu plus que l'année dernière. D'une pierre deux coups, elle se place aussi à la tête du classement des opérations bouclées en 2008 avec un montant total de plus de 142 milliards de dollars d'opérations. Au classement mondial, la banque se retrouve à la 10ème place avec 269 millions de dollars d'opérations conseillées. Un petit bémol est tout de même à préciser, le volume des opérations a nettement baissé depuis l'année dernière en raison de l'assèchement du crédit et de la baisse des marchés boursiers. Pour à l'année prochaine, les spécialistes du secteur restent pessimistes quant aux chiffres de cette année. Publicité: Plus de pub sur France télévision. C'est officiel et après avoir fait de nombreux remous dans le paysage audiovisuel français, il n'y a plus de publicité sur France télévision depuis le 5 janvier. Annoncée comme une véritable révolution culturelle, cette décision n'est pas sans conséquence. Avec la réforme sur l'emploi, de nombreux syndicats ont déposé des préavis de grèves, suite aux risques de licenciement dans les décrochages régionaux. Le manque de recettes publicitaires peut se faire ressentir. A titre d'exemple, le carrefour publicitaire de 20h30-21h représente à lui seul 15% des revenus publicitaires. Certains opposants crient d'ailleurs à l'injustice en désignant cette réforme comme un cadeau fait aux chaînes privées. D'un autre côté, si ces dernières se réjouissent des rentrées publicitaires, elles doivent se fixer un objectif, ne pas voir le téléspectateur fuir durant le canal publicitaire. Dans une autre mesure, crise oblige, les annonceurs prévoient une baisse des réservations publicitaires de l'ordre de 20 % à l'heure actuelle. Motif invoqué ? Une faible visibilité dans le futur. Les annonceurs ont décidé de prendre leurs décisions au jour le jour. Anniversaire: L'Euro souffle ses 10 bougies Quel bilan après 10 ans de présence de l'euro ? De l'avis des responsables politiques, il est positif. Le dernier exemple est la crise actuelle où l'euro a su jouer son rôle protecteur. La monnaie unique a permis d'éviter des dévaluations successives des monnaies nationales et notamment une protection face aux tentations spéculatives. D'ailleurs, cette crise est présentée comme une épreuve pour l'euro. Cependant pour ce début d'année, l'euro ne montre ni force, ni stabilité. Les faibles volumes sur le marché des changes expliquent la volatilité de l'euro face au dollar. Si l'euro est devenu plus fort que le dollar, les économistes rappellent que ce qui est bon pour l'euro ne l'est pas forcément pour l'Europe, notamment au niveau de la compétitivité des exportations européennes. Dans un moment de crise, les pays comme les USA et la Grande-Bretagne ont tendance a déprécier leur monnaie afin de relancer l'économie. Jean-Claude Trichet, président de la BCE avait laissé entendre qu'il ne baisserait pas les taux en Europe, actuellement à 2,5%. OMC: Un seul candidat à la présidenc Fait historique, c'est la première fois qu'il n'y a qu'une seule candidature à la tête de l'organisation mondiale du commerce. La seule candidature en question vient de l'actuel directeur général, le français Pascal Lamy. Les candidatures pour ce poste devaient être déposées le 31 décembre 2008 et il est le seul à s'être présenté. La décision des membres de l'OMC de ne pas présenter de concurrents à la candidature de Lamy à sa propre succession est le signe, au mieux, de leur confiance dans sa gestion, et, au pire, de leur sentiment qu'il n'existe pas d'alternative viable» confie Carolyn Deere, directrice de projet au Global economic governance programme de l'université d'Oxford. Tourisme: Promos à gogo pour les TO Les soldes arrivent chez nos voisins français et les agences de voyages et autres tours opérateurs ne vont pas rater l'occasion. Confrontés à une baisse sensible des réservations, notamment pour la saison d'hiver, ils cherchent à remplir avions et hôtels. Parmi ces destinations à prix réduits, limite cassés, on compte l'Egypte, le Kenya, le Sénégal et… Le Maroc. A titre d'indication, parmi les promotions flash, on trouve une semaine au Maroc en demi-pension au prix de 199 euros. Les opérateurs sont nombreux à proposer une large palette de leur offre avec des réductions s'étalant de 2 à 44%. Après les promotions de fin d'année, se sont les soldes de débuts d'année. Est-ce le signe d'une année à prix cassés ? 10% C'est la croissance du trafic des portes conteneurs en Méditerranée au cours de ces dernières années aèrien: Entre les deux mon cœur balance.