Initiative qui gêne. La décision prise, la semaine dernière, par l'Etat des Emirats Arabes Unis portant sur l'annulation de toutes les dettes sur l'Irak, évaluées à un peu moins de 7 milliards de $, est venue perturber le Koweit et l'Arabie Saoudite qui, jusque-là, refusaient l'idée, ce, malgré les «souhaits» répétés de la part de Washington. Parallèlement, et presque au même moment, le State Department a annoncé la réduction de la dette américaine de l'ordre de 5,66 milliards de $ sur trois ans. A Riyad comme au Koweit, les critiques envers Abou Dhabi et son émir, cheikh Khalifa ben Zayed Al- Nahyan, se multiplient. On l'accuse de jouer solo, surtout après le retour de son ambassadeur à Baghdad.