A Paris comme à Londres, on affirme que l'establishment turc, civil et militaire, est sur le point de réussir sa médiation entre la Syrie et Israël. Si à Ankara on dément catégoriquement les rumeurs concernant la visite secrète du Premier ministre israélien, Ehud Olmert à Damas, la semaine dernière, et sa rencontre avec Bachar Al Assad, on n'exclut pas cette rencontre dans les prochaines semaines dans la capitale turque. A Tel-Aviv, une grande partie de l'establishment israélien est maintenant pour l'ouverture immédiate des négociations avec la Syrie, et, pour le report de celles entamées avec l'Autorité palestinienne. Ce qui explique la déprime de Mahmoud Abbas qui n'a pas hésité à évoquer le rôle des services syriens dans l'attentat contre l'école telmudique d'Al-Qod Est. En tout état de cause, on laisse comprendre que les discussions indirectes en cours, entre le Hamas et le gouvernement israélien, par le biais de l'Egypte, est l'une des facettes de l'ouverture israélienne envers la Syrie.