Coupe du Trône Les seizièmes fatales La contestation de la supériorité supposée des clubs de «l'élite» aura été particulièrement soutenue à l'occasion des 16èmes de finale de la Coupe du Trône. S'il y en a qui l'ont échappé belle, ) l'image du M.A.S qui n'a dû sa survie qu'aux tirs au but face à un Ittihad tangérois exceptionnellement accrocheur, d'autres y on laissé des plumes embrassant l'élimination à bras le corps. Tel a été le cas d'un FUS de Rabat qui est resté fidèle à son image désespérément modeste en se faisant sortir par l'USK de la D2, du C.O.D.M qui a subi la loi des voisins amateurs du WAF. L'autre semi derby de ce tour a été fatal pour le Mouloudia d' Oujda qui s'est incliné devant le Hilal Nador qui ferme pourtant la marche du classement en D2. La JSM a également quitté les débats, sortie par le KACM, comme l'IZK victime d'un sursaut d'honneur du KAC. Mais c'est l'autre duel des deux clubs de la D1, le Raja et l'OCS, qui aura fait couler le plus d'encre. C'était un duel à couteaux tirés avec pas moins de six buts et toute une série de tirs au but qui a consacré les Verts, mais avec une trop grosse bourde arbitrale. Coupe arabe Des Verts décevants Auraient-ils laissé passer leur chance ? Tout le laisse croire en effet. Les Algériens de Sétif ont été acculés au nul par les Jordaniens d'Al Fayçali qui ont su braver des conditions climatiques insupportables. En revanche Jrindou et tous les autres ont stupidement laissé filer l'occasion de mieux se positionner pour la course aux demi-finales. Désormais même les clubs les plus inconnus peuvent parfaitement se permettre de narguer les clubs dits locomotive de notre football. Face au Majd de Syrie, le Raja avait commencé par faire illusion en affichant une belle détermination au tout début. Mais plus les minutes passaient plus l'adversaire prenait confiance, au point qu'il aurait pu l'emporter après s'être offert des occasions assez nettes dont un tir sur la transversale. Ça va plutôt mal. Athlétisme Guéguerre autour d'un marathon Le marathon de Casablanca appartient-il à la Ville ou à son directeur ? En tout cas, il doit relever, jusqu'à preuve du contraire de la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme. Or celle-ci, désireuse apparemment de lui donner une toute autre dimension aurait envisagé d'en confier l'organisation à l'office régional de tourisme soucieux pour sa part de promouvoir l'image de la métropole à travers le sport. Sauf que Maazaoui, le directeur et qui se dit aussi concepteur ne l'entend pas de cette oreille. C'est son marathon à lui et personne d'autre ne peut le lui usurper. Oui, mais comment peut-il l'organiser sans l'aval de la ville et de la fédé ? Coupe Arabe Rachid en demi-finale Ce fut laborieux, mais il n'y a que le résultat qui compte comme dirait un anti-perfectionniste. Ce match, contre les militaires égyptiens de Talae est à oublier au plus vite, tellement les Rouges s'étaient montrés timorés, se faisant dominer par leurs hôtes. Il est vrai aussi qu'un seul point leur suffisait pour ravir une place en demi-finale. En vieux routier, bien qu'à sa toute première expérience du genre, le tout nouvel entraîneur a su gérer le match pour obtenir ce point synonyme de qualification. Une belle revanche pour Rachid Daoudi, ce gaucher qui avait claqué la porte parce qu'on avait essayé de lui imposer un certain directeur technique à la toute dernière minute. Intérim et mission accomplis Rachid Handball Ils ont osé ! Ils ont en effet osé casser cette routine que l'on avait fini par assimiler à une fatalité. Quand le CODM et la Rabita sont stoppés, cela a pratiquement les relents d'un double évènement. Au nord, Tanger a battu Meknes, pour se hisser à la première place aux côtés d'un Raja régulier qui se saisit de l'aubaine après sa victoire contre l'ASS. Au sud, la Rabita reste certes leader, mais avec désormais, un petit point d'écart. Et la surprise, on la doit à ce valeureux Raja d'Agadir, qui a contraint les poulains de Talbi au nul bien que ce soit à Agadir. Il faut le faire! Des «surprises» comme ça, on aimerait en revoir plus souvent. Le championnat s'en portera mieux. C'est sûr! Et puis que dire de ce WAC qui n'en finit pas de se chercher? Basket-ball L'autre huis clos Un match de Basket-ball c'est toujours captivant et emprunté de sensations fortes quand le niveau des protagonistes le permet et quand le public sait apprécier. On ne peut pas ne pas apprécier quand certaines parties se déroulent devant un public enthousiaste animant au mieux un duel rythmé de chants et de slogans. Ceux de Tanger, du MAS, du Raja ou du WAC… font partie du spectacle. Ils font même le spectacle. Mais c'est bien dommage qu'il y ait tous ces dépassements à n'en pas finir. Et c'est bien triste que l'on ait été obligé de suivre dernièrement un IRT-TSC qui a dû se dérouler dans une salle sonnant creux. Certes les Tangérois l'ont emporté. Mais c'était sans goût puisque sans public. Ceux qui étaient derrière les incidents lors du match contre le MAS auront-ils retenu la leçon? Coupe d'Afrique L'OCK trop juste Contrairement aux FAR, L'OCK est sortie indemne du tour préliminaire, passant allégrement au premier tour. La différence, les Khouribguis l'avaient signée dès le match aller à Bissau en scellant la partie à leur faveur dès les toutes premières minutes de la partie. Au match retour par contre, il n'y avait pas de quoi pavoiser, même si le résultat est venu confirmer celui obtenu quinze jours auparavant, sur le même score 2 à 0. Dépireux, l'entraîneur belge de l'OCK ne s'y est pas trompé, quand il se dit satisfait du passage au premier tour, mais qu'il ne l'était nullement pour ce qui était de la prestation du groupe, surtout que les Guinéens du Sporting de Benfica ont souffert le martyr pour arriver au Maroc. Ils étaient vidés physiquement. Il y avait de quoi, puisqu'ils ont dû passer de longues heures à Dakar pour n'arriver finalement que la veille du match et en groupes séparés. L'Olympique a intérêt à procéder tout autrement face à son prochain adversaire dans cette compétition, la redoutable l'Entente de Sétif. Il y a eu trop de déchets jusque là. L'OCK devrait faire exception. Carton rouge Le carton ne sait plus où donner de la tête, tellement la concurrence se fait âpre. A la face de quel gaffeur devrait-on le brandir ? Cet ancien joueur qui, après avoir servi, en tant que tel au top niveau n'a absolument rien fait qui vaille pour servir ce football qui lui a tant donné. C'est à peine si on l'entrevoit dans quelques apparitions assez lucratives et tout aussi mercantiles. Là dernièrement, il s'est découvert une fibre militante pour cibler quelques dirigeants, mais pas d'autres, les accusant de tous les maux ? Ces techniciens qui ont orchestré toute une campagne, digne des présidentielles américaines, mentant par leur porte-voix interposés, à la face du monde et prétendant avoir des diplômes qu'ils n'ont pas ? A ce pauvre «3ème degré» qui, malgré lui, se voit tantôt belge tantôt français (dix jours à Claire Fontaine !) anglais ou allemand, voire … marocain mais jamais FIFA ? A cette «Amicale» qui s'est laissée embarquer dans une galère qui ne la regarde guère, pour créer des tension très inamicales et des réactions trop peu amicales ? A ces dirigeants qui, au lieu de faire leur mea culpa en s'attaquant aux vrais problèmes font tout pour noyer le poisson ? A ces charognards qui appellent de tous leurs vœux déceptions et débâcles pour s'immiscer en critiques illuminées ou en redresseurs de torts confirmés ? A ceux dont le métier impose un maximum de correction et un minimum d'objectivité mais qui ne se gênent pas de jouer aux «neggafates»? Décidément, ce n'est pas toujours confortable quand on a l'embarras du choix