À l'image d'une créature en «convulsions subites», la FMEJ a mis les pieds dans le plat en prétendant représenter tous les médias marocains (sic) alors qu'elle est une association professionnelle regroupant une partie des membres de la profession de la presse écrite exclusivement. Quant à évoquer des «manœuvres en cours tendant à créer une fédération parallèle de médias», le «Gaston Lagaffe» marocain verse délibérément dans le mensonge et la désinformation pour occulter, auprès de l'opinion publique et semer la confusion des rôles et des genres dans les esprits, que la fédération visée, FMM (Fédération marocaine des médias) complétant les 27 fédérations sectorielles composant la CGEM, est une organisation sectorielle économique d'opérateurs exerçant, non seulement dans la presse écrite, que la FMEJ est loin de représenter exhaustivement au vu de ses adhérents, mais aussi dans les médias audiovisuels, la presse électronique (inexistante d'ailleurs à la FMEJ), l'affichage urbain et autres. Et tant pis pour les «alarmistes», qui crient à une «association hétéroclite», à une «structure qui installe la division et qui n'enrichit pas le pluralisme» (alors que la FMM, au contraire, rassemble tous les médias disparates dont de nombreux chefs d'entreprises en vue y ont spontanément adhéré, ou encore qui se dresse contre les prétendues «divisions stériles et les initiatives intempestives» tout en accusant les promoteurs de l'initiative de nourrir «des raisons individuelles de nuire à l'intérêt général et à la représentativité légitime du secteur de la presse», cette dernière n'étant, car il n'est pire aveugle que celui qui ne veut rien voir, qu'une composante dans la diversité des acteurs médiatiques dans le Royaume. Une diversité, justement, que certains dangereux prédateurs, qui ont poussé l'audace jusqu'à modifier les statuts pour la seule ambition de rempiler pour un troisième mandat, veulent torpiller, en anti-démocrates accomplis, pour verrouiller les rouages de décision et les initiatives libérales comme du temps du monopole public intégral sur les médias nationaux.