Alors que les ministres et les responsables des pouvoirs publics parlent de retards dans l'exécution des différents projets lancés par le président Abdellaziz Bouteflika, les proches collaborateurs de ce dernier, quant à eux, affirment qu'il y a en fait un sabotage de la part des jaloux au sein de l'establishment algérien. Outre les chantiers répartis sur plusieurs secteurs et différentes villes du pays qui connaissent des retards flagrants sans raison convaincante, bien que leurs budgets soient ficelés, le projet de la grande mosquée d'Alger, très cher au chef de l'Etat algérien, risque lui aussi d'être reporté. D'ores et déjà, une polémique autour de la construction de cet énorme édifice, la 3ème plus grande mosquée au monde au cœur de la capitale Alger, bat son plein. «Il y a des milieux qui ne veulent pas immortaliser le passage à la tête du pays d'Abdelaziz Bouteflika», commente un des architectes à qui avait été confiée la conception du projet. Les contestataires prennent le coût comme alibi pour s'attaquer au fond. Ce n'est pas le moment de dépenser 3 milliards d'euros sur ce projet alors que le pays a besoin de cet argent pour réaliser des projets d'infrastructures qui manquent. Pourtant, cette somme ne représente pas grand chose lorsqu'on voit l'augmentation significative des revenus des hydrocarbures. Tous les indices et les faits prouvent que le Plan de la relance économique initié par Bouteflika ainsi que les autres chantiers, même à caractère culturel et religieux font l'objet d'actes de sabotage.