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REPORTAGE À TANGER AVANT EXPO 2010 : Une formidable ambiance d'été
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2007

Jamais auparavant la capitale du détroit ne fut aussi belle et autant séduisante que pendant ces vacances estivales où les touristes et résidents s'en donnent à cœur joie pour croquer, à pleines bouchées, la mer, le soleil et les splendeurs d'un paysage exceptionnel qui a conquis l'esprit et le cœur des plus grands écrivains, artistes et peintres de la planète. Grouillante, noctambule, super-moderne, à l'allure européenne très prononcée, Tanger est parée pour ravir la vedette aux toutes premières destinations touristiques et balnéaires du pays.
Au chapitre de l'animation estivale de la cité reine du Boughaz, l'opérateur national champion des télécoms, sponsor attitré des plages tangéroises, qui vient de célébrer, cette saison l'obtention du fameux écolabel Pavillon Bleu international récompensant la meilleure qualité de site balnéaire, fait merveille dans l'entretien et la gestion d'un site balnéaire remis au niveau des stations les plus modernes. Non sans y ajouter des ingrédients de joie et de liesse en faisant un boucan du tonnerre avec ses «Festivals des plages 2007» où les concerts se suivent et ne se ressemblent pas. Au grand bonheur des jeunes et moins jeunes qui dansent et chantent dans une ambiance entièrement nouée d'affects musicaux. Et pas seulement à Tanger puisque ces festivals des plages sont également organisés ailleurs par Maroc Telecom, Rabat, Saïdia et autres sous le credo novateur: «Le talent, nous, on y croit». Bravo, Ahizoune pour avoir fait de nos plages les sites les plus animés en Afrique.
Quant «les aigles attaquent à l'aube»
Et ce n'est pas fini. Quelles surprenantes initiatives des organisateurs locaux pour provoquer des loisirs inattendus et une animation non-stop aux estivants qui envahissent les bords de mer dès les premières heures de la matinée. À l'image de ces saisissants exercices de sauts de parachutistes largués par les hélicoptères de la Gendarmerie Royale, qui planent dans le ciel du Détroit se font admirer par les promeneurs de la ville avant d'atterrir sur la plage municipale au beau milieu des baigneurs très agréablement surpris. Et qui plus est, comble de la précision et d'un entraînement chevronné de nos émérites sportifs aériens, les «paras de Tanger», comme «Les aigles attaquent à l'aube», viennent tous, par dizaines, s'échouer dans le même cercle d'atterrissage dessiné sur le sable. Un spectacle éblouissant qui a fait retenir des milliers de spectateurs en haleine et qu'on avait plus l'occasion de revoir depuis bien des lustres. Si en juillet, la ville «nordique» grouille déjà de monde en provenance de tous les horizons du territoire national et d'ailleurs, le mois d'août croule sous un «surbooking» intégral transformant «Aroussat Achamal» en destination touristique la plus peuplée du Maroc, la plus prisée par les nationaux et la plus séduisante aux yeux des visiteurs étrangers. Tout ce beau monde ne peut résister au charme irrésistible d'un paysage unique où les fières montagnes qui s'enfoncent dans la mer offrent un décor magique régalant les regards. Et pour les mordus de littoral et de reliefs côtiers, le trajet entre Tanger et Tétouan vers Fnideq ou M'diq ne saurait être manqué. Surtout, si chemin faisant, en dévorant des yeux un paysage de rêve, vous serez, subitement, saisis par les infrastructures qui ont complètement transformé la physionomie de la «vitrine de l'Europe». Vous avez deviné, on veux parler de ce mastodonte portuaire de Tanger-Med, près de Ksar Essaghir, une très coquette station balnéaire elle aussi, tranquille et sereine, qui a surgi du néant de la plage d'Oued Rmel pour accueillir ses premiers navires géants parmi les plus costauds du globe. En attendant que démarre bientôt, l'année prochaine très probablement, l'autre colosse de Tanger-Med sur le flanc Ouest du premier qui porteront, en cumulant les deux ports, le trafic global entre 8 et 9 millions d'EVP, ce qui équivaut à une infrastructure moderne du même calibre que les plus grands champions européens que sont les ports allemand de Hambourg et néerlandais de Rotterdam. Une aubaine pour des dizaines de milliers d'emplois nouvellement créés, des investissements qui se comptent par dizaines de milliards de DH, des zones industrielles, logistiques, commerciales et zones franches attenantes aux structures maritimes.
Infrastructure moderne
Tanger, c'est aussi une ville au look ultra-européen avec ses immeubles à l'architecture très prisée, des scintillements d'enseignes partout sur les boulevards et dans les rues qui font rappeler un peu Las Vegas, un centre-ville qui s'apparente plus à un «Manhattan» aux proportions marocaines, de l'animation, du bruit, des nuisances, signes affirmatifs d'une vitalité que vous ne trouverez nulle part ailleurs au Maroc. Bistrots surpeuplés, restaurants pris d'assaut, chaussées grouillantes de monde à toute heure de la journée, souks complètement «envahis», le Grand Socco qui ne désemplit pas, les Grottes d'Hercule qui ne manquent pas de visiteurs curieux de savoir si vraiment il s'agit d'une légende ou, sait-on jamais, que le colosse grec soit vraiment passé par là pour séparer, à la force de ses bras, les deux continents. Cap Malabata, Cap Spartel, Petit Socco, Hôtels grands et petits, tous ces endroits de villégiature et de loisirs craquent sous un nombre ininterrompu de visiteurs et de touristes. Les MRE, tout heureux de fouler leur sol d'origine, oublient rapidement les souffrances du voyage dès leur débarquement au port de la ville. Un port où les arrivées de nos ressortissants, des centaines de milliers le mois dernier, connaîtront une cadence nettement plus dense pendant ce mois d'août. Ils sont tous très heureux de se lancer dans des randonnées étourdissantes à la découverte des mythes fondateurs de la ville la plus ancienne du Maroc et de se lancer sur les traces d'Ibn Battouta dans la Médina et la Qasbah en bifurquant par son musée réputé. Rien à dire, Tanger en 2007 est formidable et transpire la joie du Maroc nouveau, heureux de vivre et de se développer. Et qu'en serait-il alors si jamais notre pays venait à décrocher la candidature de l'EXPO 2012 ? On vous laisse le soin de le deviner avec un effort d'imagination qui est un excellent exercice d'été pour tous les amoureux et les fidèles de Tanger. Comme vous et moi, pardi !


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