La police judiciaire de Mers Sultan El Fida, a procédé, dans le cadre de sa lutte contre le trafic de drogues et de stupéfiants, à l'arrestation d'un groupe de trafiquants et de dealers spécialisés dans la cocaïne et les comprimés hallucinogènes. Exploitant une information, selon laquelle un groupe de trafiquants de drogues dures agissait, les enquêteurs ont chargé l'un de leurs éléments, pour entrer en contact téléphonique avec les trafiquants. Les numéros des contacts étaient le 065249411, le 075965095 et le 060196649. Le policier devait se faire passer pour un client. Une opération devait donc être minutieusement préparée, pour faire tomber les malfrats. Le client potentiel entre en contact avec les fournisseurs et réussit à conclure l'achat d'une quantité de cocaïne. C'est sur le boulevard Anoual, à hauteur du Hay Raja, que la rencontre devait avoir lieu. Consultant la marchandise et se faisant passer pour un connaisseur, le faux client a exigé une qualité meilleure. Les fournisseurs lui ont fait confiance et ont ramené une autre quantité. Message transmis, les collègues sont arrivés et ont procédé à l'arrestation de Tarik El Amil , né en 1979 à Casablanca, son frère Mohamed El Amil, né en 1982, Mohamed Mouhcine Kamal, né en 1981. Les fouilles corporelles auxquelles ont été soumis les mis en cause ont permis la découverte et la saisie de 100 grammes de poudre blanche, emballés dans un sachet en plastique fermé et 78 comprimés psychotropes de dénomination pharmaceutique «Ecstasy». 1800 comprimés de Rivotril et 9 tablettes de chira Dans le même cadre de lutte contre le trafic de drogue, la police judiciaire de Mers Sultan-El Fida, a procédé à l'arrestation d'un certain Abdellah Senhaji, à Hay El Farah, en possession de 1800 comprimés de Rivotril. Abdellah, qui était activement recherché pour les mêmes motifs, dissimulait chez lui 9 tablettes de chira. Son complice a été également arrêté en possession de 100 grammes de chira. DéTOURNEMENTS Restitution d'un milliard et 350 millions de centimes à l'APAEI L'ex-président de l'Association des parents et amis des enfants inadaptés (APAEI) est dans de beaux draps. Le tribunal de première instance de Casablanca vient de le condamner à restituer à l'Association, un milliard et 350 millions de centimes, montant durant neuf ans d'exercice selon les experts. Plusieurs procès sont intentés contre ce président qui s'acharne à vouloir revenir à la tête de l'association dont il se servait, selon les rapports de la PJ, pour ses intérêts personnels. MAROCAINS…SI VOUS SAVIEZ ! Milliardaire et smicard ! Il s'appelle Rachid Bouguettaya. Il est milliardaire, mais il travaille au SMIG à Casablanca dans une société immobilière. L'histoire de ce jeune homme a commencé en 1963, lorsqu'il est né à Ouled Ziane, dans un foyer où la mère et le père s'étaient mariés selon les us et coutumes de l'époque, sans acte de mariage. Un autre enfant est né aussi et il s'appelle Hakim. Celui-là vit actuellement en Suède. Le père des deux enfants disparaît. La mère se remarie avec un certain Bouchaib et confie ses enfants à son oncle à El Gara. Un oncle marchand de légumes. Donc pauvre. Mais de l'autre côté, l'argent commence à tomber. Le couple achète des villas et des terrains partout, à Casablanca et ailleurs. Les mariés deviennent milliardaires et lorsque les enfants grandissent, ils rendent souvent visite à leur mère qui, à chaque fois, leur filait un million ou deux. La vie a continué ainsi, jusqu'au jour où la mère, décéda en Suède chez son deuxième fils. Le corps a été rapatrié et les procédures de l'héritage ont commencé. Le second mari a complètement nié l'existence des deux enfants héritiers de la mère. Il s'est contenté de leur proposer la somme de 500.000 DH chacun, pour qu'ils se taisent et abandonnent l'héritage. Rachid, resté sur place à El Gara, sans le sou, a refusé l'offre et a décidé d'aller en justice. De la première instance en appel puis en Cour suprême, il a gagné toutes les étapes. Les procès ont commencé en 1999. A chaque fois, malgré les agissements de son beau-père qui avait la main tendue et large, pour écarter les enfants des biens de leur mère, Rachid gagnait. Il a même été accusé de faux et usage de faux sur son extrait d'acte de naissance. Rachid, qui n'a pas froid aux yeux, a dit au juge : «Si l'extrait de l'acte de naissance est un faux, vous n'allez pas imaginer qu'en 1963, lorsque je suis né, je suis allé à Ouled Ziane m'inscrire dans le registre de l'état civil» ? Rachid continue son combat contre son beau-père Bouchaib, en travaillant comme petit employé dans une société immobilière en touchant le SMIG, lui, père de trois enfants, alors que sa part de l'héritage se chiffrerait en milliards. PHOTO DE LA SEMAINE Histoire de gardiennage Lundi 23 juillet, le boulevard Mohammed V de Casablanca était la scène d'un spectacle unique en son genre. Un titulaire d'une autorisation de gardiennage, qu'il louait à un particulier à raison de 3000 DH par mois, a décidé de lui retirer, pour l'octroyer à quelqu'un d'autre contre une somme supérieure. Le locataire de l'autorisation en question, n'étant pas satisfait du renversement de la situation, a fait venir sa femme enceinte sur le même boulevard. La femme a, selon la scène produite sur place, eu une crise et est tombée sur la chaussée, demandant l'aide publique. Les sapeurs pompiers et la police sont arrivés sur place pour charger le propriétaire de l'autorisation et emmener la femme du locataire aux urgences.