YOUSSOUFIA Les phosphatiers revendiquent leurs droits Le bureau local du syndicat national du secteur phosphatier de Youssoufia, affirme avoir reçu une pétition signée par plus de 80% des ouvriers et cadres du centre d'exploitation de la zone Guentour, dans laquelle les signataires «dénoncent des pratiques discriminatoires du chef de l'unité et l'incitation du chef de service à agir de même. Ils dénoncent également les provocations et les menaces continues qui ont laissé un goût amer auprès des ouvriers», selon le communiqué. Celui-ci pointe le non paiement des heures supplémentaires et les menaces de privation des ouvriers et des cadres de la prime de rentabilité qui est soumise elle-même au népotisme et au clientélisme. Ils dénoncent aussi les menaces de non respect du programme des congés, le refus des autorisations exceptionnelles, l'improvisation et l'absurdité des décisions. Le bureau syndical, affilié à l'UMT, appelle à la cessation de ces pratiques qui nuisent à la bonne marche du service. Le communiqué reproduit la revendication des ouvriers et des cadres de l'unité du Guentour de dispenser l'indemnité de la poussière, de l'humidité et du gaz. SAFI Saisie de 128 cartouches Le procureur général près de la cour d'appel de Safi, a entendu trois jeunes (dont deux mineurs) originaires de la ville Youssoufia, qui ont été arrêtés par la police, alors qu'ils détenaient un grand nombre de cartouches de chasse, volées dans un bureau appartenant au club de tir de l'Olympique Youssoufia. Le ministère public aurait confié l'enquête au juge d'instruction. Les prévenus sont accusés de vol qualifié avec utilisation de la force, détention d'armes à feu sans autorisation et la menace de la vie d'autrui. Le procureur général a ordonné la libération de deux accusés présentés en état de détention. Le nom du premier a été cité par les deux autres, qui ont reconnu sa non participation. Quant au second, il a été arrêté alors qu'il essayait de vendre des cartouches. Cette affaire n'aurait sûrement pas existé, si des précautions minimales étaient prises par les responsables du club de tir.