Vols par effraction : Les malfrats faisaient exploser les cadenas À l'allure suspecte et portant des objets d'origine douteuse, Miloud Ben Rahala a été interpellé par la police. Il était en possession d'une bonhomme de gaz (format camping), une paire d'espadrilles et une paire de chaussures. Conduit au commissariat de police, Miloud avouera que les objets saisis sont le fruit d'un vol dans un domicile du quartier Dar Al Amane à Hay Mohammadi, il avouera qu'il n'était pas à son premier exploit. D'autres vols ont été perpétrés dans d'autres appartements du même immeuble. L'enquête des limiers de la police judiciaire montrera que Miloud faisait également partie d'une association de malfaiteurs spécialisés dans les vols par effraction ciblant sociétés et magasins. Le plus souvent, ces opérations étaient effectuées sous la menace de l'arme blanche. Miloud nommera ses acolytes Khalid ,Youssaf, Mouhamad et Jaouad, Badar et Abdelaziz. Le plus âgé de la bande est né en 1991. Les aveux des mis en cause ont conduit les enquêteurs à élucider six affaires ayant fait l'objet de plaintes. VOLS DE MERCEDES 240 : La Gendarmerie royale a arrêté le chef du gang Tout récemment, la gendarmerie royale d'Ain Diab, en collaboration avec la section du 2 mars, a tendu un piège dans lequel est tombé le chef du gang d'un réseau dont les membres volaient les voitures et falsifiaient les numéros de châssis ainsi que les plaques minéralogiques pour les écouler à des taxi-drivers en quête de cette marque. Nous avions publié à deux reprises, dans nos précédentes éditions, des comptes-rendus sur l'arrestation de ces membres spécialisés dans le vol de voitures de marque Mercedes 240. La plupart de ces véhicules finissent par être frauduleusement transformés en taxis assurant le transport des passagers entre différentes villes du Royaume. À rappeler que cinq personnes ont été déférées devant la justice mercredi 24 janvier, trois autres deux jours après et 10 complices, activement recherchés. La police judiciaire de Hay Mohammadi-Ain Sebâa a réussi le démantèlement de ce réseau et a pu saisir cinq Mercedes et une Fiat Uno qui servait au membre du gang lors des repérages. Il y a deux semaines, certains de ces complices ont été écroués à Settat, grâce à une collaboration entre la gendarmerie royale et la police nationale. VOL D'UNE MALLETTE CONTENANT 84 MILLIONS : Famille, quand tu nous lâches ! Au mois de février dernier, un jeune homme se rend à Casablanca, chez son père qui lui délivre une mallette contenant 84 millions de centimes. Le jeune homme prend l'autocar et retourne à Khouribga où il rencontre l'un de ses amis. Ils s'en vont prendre un café dans un glacier et s'y reposent. Il faisait déjà nuit lorsque les deux amis se séparent. Le jeune à la mallette marche lorsque deux individus lui coupent la route et sortent des coutelas. Ils le tabassent et lui arrachent la mallette pour prendre la fuite par la suite. Sur la route, les fuyards sont aperçus par l'ami du café qui a reconnu la mallette. Il les suit discrètement jusqu'à ce qu'ils arrivent devant une Mercedes 240. Les deux personnes démarrent et l'ami relève le numéro de la plaque minéralogique et prend contact avec son compagnon qui lui dit qu'il venait d'être agressé et volé. Ils se dirigent alors vers la permanence et déclarent le vol. Les investigations de la police judiciaire de Khouribga ont conduit au propriétaire du véhicule qui n'est autre que le beau-frère de la victime, fonctionnaire à Sidi Hajjaj (Settat). L'autre agresseur était le frère ! Arrêtés, ils ont avoué avoir deux autres complices et que l'argent était caché dans un puit vide. La mallette a été retrouvée, la voiture saisie et les quatre accusés déférés devant la Cour d'appel pour constitution d'association de malfaiteurs, vol et agression à l'arme blanche. Et dire qu'on est en famille ? BOÎTES DE NUIT : Violence Le phénomène des videurs devant les boîtes de nuit, cabarets et discothèques est loin d'être réglé. Malgré le nombre malheureusement assez élevé des victimes de ces hommes-gorilles, les agressions ne cessent de se perpétrer devant ces établissements qui appliquent leurs propres lois en tabassant des clients mécontents. La dernière agression en date a eu lieu la semaine dernière dans la rue Mohamed Smiha devant une brasserie qui vient d'ouvrir ses portes. Un consommateur qui a insisté pour entrer voir le réaménagement effectué dans l'établissement s'est retrouvé éjecté par les vigiles dans un état d'une complète inconscience. Beaucoup de clients ont été laissés pour morts devant ces commerces nocturnes. Questionnés par les passants et les badauds qui se sont rassemblés devant la porte de l'établissement, les videurs ont répondu qu'ils avaient refusé de le servir et … il s'est évanoui !