Après une carrière plutôt glorieuse et plus de 800.000 exemplaires vendus, la Mini s'apprête à passer la main à sa remplaçante homonyme. Et pour cette nouvelle génération, les designers et ingénieurs se sont passés le mot : «tout changer, sauf ce qui se voit». Logique : puisque la plus bourgeoise des citadines séduisait d'abord par son look, il fallait y toucher le moins possible. Résultat, le style extérieur de la nouvelle Mini rappelle furieusement celui de sa devancière, tant les changements s'inscrivent dans une continuité certaine. La nouvelle calandre, toujours hexagonale, se présente désormais en une seule partie ; les phares adoptent un nouveau dessin intégrant les clignotants et l'ensemble est généreusement saupoudré de chromes (poignées de porte, projecteurs, feux arrière, encadrement de la calandre, ligne de ceinture…). Pas mal de modifications, mais autour d'une silhouette reconnaissable entre mille. À l'intérieur, pas de bouleversement non plus. Des matériaux de meilleure facture s'accompagnent d'une ergonomie améliorée, via la réduction du nombre d'instruments. Mais encore une fois, le conducteur se retrouve en terrain connu : le compteur central est toujours là, en plus grand et réunissant plus de fonctions. Idem pour les superbes interrupteurs à levier métalliques, qu'on déniche maintenant même sur le ciel de pavillon ! Bref, à l'extérieur comme à l'intérieur, la Mini semble avoir tout simplement mûri.