Les deux nouveaux partenaires liés par une convention de restauration du site historique du Chellah dans la capitale du Royaume, le ministère de la Culture et l'AAVB (Agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg), sont résolus à tout mettre en œuvre pour concrétiser l'objectif de classement de ce site dans la liste du patrimoine universel pour l'humanité de l'Unesco. Rappelons que la restauration, la valorisation, la promotion et le développement de la recherche archéologique des sites et monuments historiques constituent un des programmes-clés conférant à l'aménagement des deux rives du fleuve atlantique sa dimension spécifiquement adossée à la civilisation marocaine, son histoire et la richesse de son patrimoine archéologique exceptionnel. Au titre de ces engagements contractuels, le ministre El Achaâri et le Directeur général Lemghari Essakl sont convenus de confier la maîtrise d'ouvrage du projet à l'AAVB et s'engagent à achever sa réalisation dans un lustre, à charge pour le département gouvernemental, en tant que gestionnaire du site, de faciliter l'exécution des opérations de chantier en fournissant la diligence et les compétences requises. Etant bien entendu, aux termes de l'accord, que les financements des programmes seront procurés par l'Agence. Les structures de suivi comprennent un Comité de pilotage composé du secrétaire général du ministère de la Culture et du Directeur général de l'AAVB, assisté d'une commission mixte regroupant des responsables et des cadres du ministère de la Culture et de l'Agence. Ce nouveau défi vaut la chandelle pour qu'enfin, une cité impériale comme Rabat puisse, à son tour, inscrire son nom dans le prestigieux catalogue des sites mondialement classés par l'UNESCO.