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Sommes-Nous Fiers d'Etre Marocains ?
Publié dans Jeunes du Maroc le 24 - 07 - 2005

« Attention ! Cet article pourra être la cause de changement total de votre angle de vision pour la réponse à la question suivante : Es-tu fier d'être Marocain ? Donc méfiez vous car je vais essayer de vous convaincre au maximum par la Logique, rien de plus, ni de moins ! »
Alors essayez et j'essaierai avec vous de me poser et d'essayer en toute sincérité de répondre à la question que j'ai déjà citée : Es-tu fier d'être Marocain ? Nos réponses seront pour la plupart soit des NON, soit des OUI mais avec réservation, soit une minorité de OUI qui émanent du cœur ! Ben pour moi, et sans mensonge, je suis avec le OUI avec réservation parfois, et souvent avec le OUI à 100%. Mais ce qui est le plus dominant, c'est le NON, malheureusement et c'est ce que j'essaierai logiquement de faire corriger par la suite.
Donc, pourquoi répondons-nous d'habitude par le NON ou par le OUI douteux ? Formulons autrement la question... Quels sont les éléments sur lesquels on s'appuie pour répondre ? D'habitude, des Indices tels que le « chômage », « le niveau des salaires perçus », le « degré d'instruction & d'analphabétisme », la « disponibilité d'un toit pour chacun », le « niveau & la qualité des médias nationaux », le « jugement du travail des administrations et des responsables », et la « capacité de se procurer des produits complémentaires pour chacun ». C'est l'analyse de l'intégrité et du bien-être de chaque élément de ces derniers cités, qui contribuera à nous mener à conclure soit une réponse positive (oui), médiane (oui avec réservation) ou négative (non).
Maintenant, on va analyser chaque élément à part, pour essayer avec de la logique et le vécu de modeler chacun pas à pas, pour pouvoir l'utiliser en fin de compte correctement pour juger, et n'oublions pas toujours qu'on est en quête de la réponse la plus admise et la plus logique pour la fameuse question : « Es-tu fier d'être marocain ? » :
Le « chômage » : l'un des premiers indices qui se manifestent comme élément d'appui pour répondre. Et c'est tout à fait normal, car tout le monde, disons bien tout habitant de nationalité X (ici marocaine) a le droit, et l'obligation sur son pays de lui assurer un poste de travail stable, qui va lui permettre de mener une vie de famille sociale dans le meilleur des conditions. Mais si ce n'est pas le cas au Maroc, croyez-vous logiquement et apparemment qu'on est le seul pays au monde qui en souffre ? Bien sûr que non, car même un pays fort (...) comme les Etats-Unis souffre lui aussi d'un taux de chômage persistant en continu, aussi l'Europe, représenté dans notre exemple Français, Espagnol, Italien...
Cherchez autant que vous le voulez, et je vous défie de me trouver un pas où il y a 0% comme taux de chômage ! Ce que vous allez trouver, c'est un pourcentage moins faible que le notre, mais jamais un 0% ! Donc, c'est une erreur de répondre NON ayant ce motif de chômage comme élément d'appui.
« Le niveau des salaires perçus » : C'est aussi un élément-indice lié au premier, car il représente la valeur de la rémunération perçue par ceux qui ont eu la chance de se trouver un emploi quelque part, et là aussi, on se dit : « ben, les salaires sont insuffisants ». Et on est en train de réclamer des augmentations en continu, et cela tend vers l'infini... Mais logiquement encore, et soyons raisonnables, qu'est ce qui est de mieux ?
1. Avoir un salaire quel que soit son montant (bas, moyen ou faible) ou ne rien percevoir ?
2. Est-ce que nous (les humains) tendront à se dire un jour : Cela suffit ! On a ce qui nous suffit ! On ne sollicite plus une augmentation de salaire ... etc.
Ben jamais, l'être humain est de nature très « gourmand » et n'est jamais satisfait de ce qu'il a entre ses mains. Il souhaite toujours avoir plus (sans fournir nécessairement une contrepartie de plus-value, pour laquelle il mérite ce plus de rémunération). De plus, tous les salariés, au monde entier, quel que soit leur tâches et leur job, ne vous diront jamais qu'ils reçoivent une rémunération assez suffisante pour eux, mais vous répondront toujours qu'ils veulent une augmentation, et que la valeur du travail réel qu'ils fournissent (la force) est strictement supérieure à la rémunération relative qu'ils perçoivent. Donc, ce problème est de tendance mondiale, relative à la psychologie et aux désirs gourmands et infinis de la nature humaine. Et de ce fait, il n'est pas limité ou collé au Maroc seulement, et on déduit qu'on ne peut pas s'y appuyer pour répondre avec le NON.
Le « degré d'instruction & d'analphabétisme » : C'est un autre Indice d'appui pour la formulation d'une réponse, du fait que le degré de développement des pays se mesure par l'intensité et le nombre de ses instruits (en fonction du savoir lire & écrire, du niveau d'études atteint et des capacités de maîtrise de l'outil informatique). En réalité, le Maroc est encore sous la dominance de taux élevés d'analphabétisme de tout genre. Cela est la réalité, mais la réalité aussi c'est qu'on est en train de combattre et de réduire le nombre de ces gens en un rythme croissant et ascendant. Il suffit de jeter un coup d'œil sur les centres de lutte contre l'analphabétisme, pour constater le grand nombre de personnes, de tout sexe et de tout âge (même les plus vieux) qui éprouvent un fort désir de s'instruire, ne serait-ce que pour pouvoir lire et écrire le Coran. Donc, même cet indice ne pourra pas être pris en considération pour répondre avec un NON.
La « disponibilité d'un toit pour chacun » : Ce besoin élémentaire pour chaque individu, d'avoir un toit, une maison qui l'abrite et qui le réfugie est primordial, notamment pour ceux qui vivent dans la misère des habitats insalubres. Certes, notre pays en souffre encore, dans la majorité des villes marocaines, de petite ou de grande taille ; mais par ailleurs le fait d'utiliser cet élément pour porter un jugement sur la question posée, est non fiable : d'un côté, on n'est pas encore les seuls à souffrir de ce problème, car même si on se réfère à ceux qui ont un toit, un faible pourcentage de ces derniers en sont propriétaires, et le reste versent mensuellement une fraction de leur revenu comme frais de location aux possesseurs des fonds mobiliers. Sans parler des Sans Domicile, ni de ceux qui vivent dans l'habitat insalubre dans les pires des conditions. Par conséquent c'est une situation mondiale d'importance plus ou moins différenciée. D'un autre côté, l'état et le ministère approprié font de leur mieux ces dernières années, en contribuant à résoudre le problème par le projet de la construction du "Logement Social", dont certaines familles ont déjà pu bénéficier, en attente de la fin des travaux de construction de cette opération -qui se fait ultérieurement- pour que tout le monde en profite et à bas prix. Donc, même cet indice clé n'est pas à prendre en considération pour donner une réponse à notre fameuse question en attente.
Le « niveau & la qualité des médias nationaux » : Si l'on prend cet élément comme indice, il est bien évident que nos médias nationaux sont encore en phase de mise à jour, et d'amélioration pour atteindre le niveau des médias internationaux en terme Quantitatifs (nombre de médias) et Qualitatifs (qualité du service), et qu'on a encore du travail à faire dans ce domaine vital. Cependant, et encore on revient sur le fait que nos médias ne sont pas les seuls qui souffrent, et qu'avec la libéralisation du champ Audio-visuel, on tend avec le temps à voir naître de nouveaux médias avec une qualité supérieure et satisfaisante qui pourra être même sujet de compétition avec l'international... Pourquoi pas ? On a les têtes "cerveaux" et les mains "force du travail", ainsi on n'a qu'à patienter quelque temps pour apprécier les résultats. Sans ignorer, par honnêteté, les efforts déjà mis en évidence par certains médias écrits (tels que Assabah, l'Economiste...) ou encore, par les médias audio-visuels (tels que la Chaîne nationale de radio de Rabat, Médi1, radio FM, et 2M...). Alors cela ne sera pas légitime de répondre par un NON pour cet élément clé qui fait du progrès au fur et à mesure de l'évolution du temps.
Le « jugement du travail des administrations et des responsables » : Sans doute, si on cherche à apprécier le rendement des employés et responsables dans les administrations et dans les postes de prise de décisions, tout le monde sera d'accord que notre pays souffre du fait que ceux qui détiennent des postes n'exécutent malheureusement pas leur tâches avec l'esprit sérieux attendu, et chacun veuille à ce que ses intérêts personnels soient réalisés en premier rang et peu importe l'intérêt public. Ajoutons à cela les aspects de paresse, de retard, de corruption, de coups de pistons...etc. Cependant, ce qu'on ne peut ignorer, c'est que dans n'importe quel pays, il y a des sérieux et des non-sérieux ; il y a les responsables qui respectent les bonnes mœurs et ceux qui les écrasent et les ignorent ; il y a les partisans de l'intérêt public et les partisans de l'intérêt personnel ; ceux qui occupent des postes avec leur corps et esprits et d'autres qui sont des employés- fantôme... un scénario [plus ou moins] répandu partout dans les administrations et dans les esprits des employés et des responsables. C'est donc à nous, la futuriste génération, de redresser le Panorama administratif d'exécution des tâches et des responsabilités progressivement.
La « capacité de se procurer des produits complémentaires pour chacun » : Dernier élément clé de l'analyse, et rappelez-vous qu'on est toujours en train d'analyser toutes les données intégrées dans la formulation de la réponse à la question : Sommes-nous fiers d'être Marocains ? Et dans ce contexte, parmi nos éléments de réponses, il y a la capacité pour chacun de se procurer des produits complémentaires.
Par produits complémentaires, on désigne tout surplus hors du nécessaire (un VCD, un DVD, un GSM de luxe, un TV home cinéma, une VOITURE luxueuse, un CLIMATISEUR, une connexion INTERNET chez soi...). Bref, ce sont des choses complémentaires que tout le monde souhaitera posséder, toutefois qui ne sont pas indispensables pour la survie de l'être humain. Néanmoins, chez nous, une personne qui n'arrive pas à avoir la capacité de se procurer ces choses complémentaires, juge automatiquement la situation d'insupportable, de situation critique... Pourtant, pensez-vous que chacun peut obtenir nécessairement tout ce qu'il veut dans cette vie ? Où pensons-nous qu'on va emmener quelque chose de tout cela vers l'autre monde ? Bien sûr que non, et ce n'est point un critère logique pour construire une réponse à notre fameuse question.
De ce fait, on conclut que tous ces éléments qu'on pourra utiliser pour porter une réponse logique à la question « Sommes-nous fiers d'être marocains ? » ou autrement dit « Devons-nous nous sentir fiers d'être marocains ? » malgré leur intérêt primordial, mais restent plus ou moins partagés avec le reste des pays du monde. Ce sont sans doute que des obstacles provisoires, qui peuvent - Si DIEU le veut et si nous on le veut - être dépassés, tout simplement en veillant à ce que chacun travaille de son mieux et prenne ses responsabilités sérieusement, unis, craignant DIEU et voulant tracer un Néo-Panorama de notre cher pays le Maroc, autre que celui que nos parents et où nous ; on s'est retrouvé.
Finalement, rappelons-nous toujours du proverbe qui stipule que certainement « Quand on veut, on peut ».
Bonjour, J'ai lu seulement les deux premiers argument (chômage + salaire), et je veux reagir car je vois qu'il y a quelque chose qui ne marche pas dans ton raisonnement :
1- Chômage : Le probleme n'est pas s'il y a un chomeur dans un pays ou non, mais si ce chomeur trouve de quoi vivre, au USA, France... meme s'il y a du chomage, il y a toujours des compensation de la part de l'Etat pour assurer le minimum de necessite de vie.
2- Salaire : Il est naturel que chacun espere ameliorer son revenu, qu'il soit au Maroc ou ailleurs, mais on doit pas oublier que ce salaire doit au monis permettre a la famille de vivre. J'entend par vivre seulement se loger, se nourire, scolariser les enfants, et je veux pas mentionner le drois de vacances... a notre cher Maroc, il y a une grande partie de population qui a un salaire qui n'assure pas ces besoins fondamentaux (exemple un employe qui touche 1000dhs a casablanca, si tu ramenes tout les mathematiciens du monde, tu n'arrivera pas a partager ce montant entre loyer, nouriture, scolarisation..). Partant de ce fait, qu'est ce qu'on demande a cet employe en donnant ce salaire ?? je comprend un seul sens : c'est d'arrter de vivre ou de tricher/voler. Ce qui aggrave encore la situation, c'est qu'il existe beaucoup de disparite en remuneration au Maroc, qui arrive a un facteur multiplicatif de 100 entre le salaire minimum et maximum, ceci n'existe nulpart ailleurs. Ajouter a ceci le non respect au travail, l'humiliation dans la rue et administration publique (par des policier...) et la liste des souffrance est bien longue.
Enfin, vu que j'ai etudier au Maroc, travailler dans le publique et puis dans une multinationale au Maroc aussi, et enfin m'envoler a l'etranger, j'ai la chance de pouvoir comparer les differents environnements au Maroc et ailleurs.
Ceci dit, je suis tres fiers d'etre marocain, seulement je veux pas qu'on fournisse des arguments faible qui risque d'avoir un impact negatif meme sur les plus fier des marocains. Ce qu'on doit faire, et d'eviter cette mentalite de "qoulou el 3am zine" et comprendre bien les probleme pour pourvoir trouver les solutions rationnelles.
Cordialement
Voir en ligne : http://www.horizons-telecom.org


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