Une étude consacrée à l'utilisation d'Internet, publiée en Novembre 2013 par le cabinet de conseil McKinsey Global, a fait savoir que le Maroc sera l'un des leaders numériques en Afrique en 2025. Selon ce rapport, le royaume et l'Afrique du Sud deviendront les deux principales références du secteur sur le continent africain qui, pour les douze prochaines années, verra 300 milliards de dollars s'ajouter annuellement à son produit intérieur brut (PIB) grâce à internet. Avec du recul, cette nouvelle donne aura certes un impact sur la quasi-totalité des secteurs d'activité et des fonctions de l'entreprise. L'impact sera considérable. Les mutations créeront des déséquilibres qualitatifs et quantitatifs. Les portefeuilles de compétences des salariés ne correspondront plus aux référentiels de compétences des emplois nouveaux. Pour l'intérêt de l'employabilité, notamment dans les secteurs porteurs tel que l'aérien, l'hôtellerie et le tourisme, 470 000 postes à pourvoir d'ici 2020, le vrai défi sera donc de maintenir en permanence une adéquation qualitative et quantitative de l'emploi ce qui impliquera une approche dynamique, une veille technologique, un suivi de maintien des compétences et de l'employabilité de chacun, une gestion préventive, un effort permanent de qualification et de requalification du personnel en place dans le cadre d'une vrai gestion des compétences. Pour les acteurs publiques et privés, la prise en compte de la révolution numérique dans la "Gestion des ressources humaines", composante essentielle de la chaine de valeur est, à coup sûre, un vrai challenge en perspective.