États africains atlantiques : Les présidents des Parlements saluent l'initiative du Roi    Halieutis : le Maroc et la Mauritanie actent un rapprochement renforcé dans le domaine maritime    La Bourse de Casablanca termine à l'équilibre    La marine marocaine participe à l'édition record de l'exercice naval pakistanais Aman    Droit du sol : Bayrou veut un débat « plus large » portant sur l'identité française    Maroc-FISU : la participation des étudiants-athlètes nationaux aux compétitions internationales étudiée    Botola : la Renaissance de Berkane pour creuser l'écart en tête    Le Maroc vaccine près de 5M d'enfants pour endiguer la propagation de la rougeole    Arrestation d'une femme à Marrakech pour trafic d'êtres humains    SIEL 2025: Charjah invité d'honneur de la 30è édition    Festival : le FLAM a brillé haut et fort    FLAM : entretien avec Zineb Mekouar    Washington reporte une réunion avec le Maroc sur les restrictions culturelles    Souss-Massa : Karim Zidane préside une rencontre sur la stratégie d'investissement privé    Omra: Suspension de l'obligation de la vaccination contre la méningite    Le Maroc face à l'urgence de réformer son système de retraite    Artisanat : Le secteur réalise un CA annuel de 140 MMDH et contribue avec 7% au PIB    Nouaceur: La SRM Casablanca-Settat prévoit un investissement de plus de 2 MMDH en 2025    L'OCDE lance un cadre mondial pour promouvoir une IA « sûre, sécurisée et digne de confiance »    Tanger : L'Académie Ali Zaoua ouvre de nouvelles voies pour les jeunes talents    Mondial 2026 : Le Congo suspendu par la FIFA, le groupe du Maroc pour les éliminatoires réduit    Le Maroc comme pays d'accueil des Palestiniens de Gaza ?    Casablanca : Avec 44 000 places, le Complexe sportif Mohammed V rouvrira d'ici fin mars    «Art et migration au féminin», une exposition collective à la Fondation Hassan II pour les MRE    Clifford Chance a conseillé les prêteurs sur le financement de la centrale électrique Al Wahda    Challenge leadership show : une soirée d'exception entre sport et management    CDM 2030: Une opportunité majeure pour la jeunesse marocaine    L'Union européenne participe au Salon Halieutis d'Agadir, confirmant son engagement envers le Maroc    Déplacement des Palestiniens : Une campagne de désinformation dévoilée... Comment les rumeurs sont-elles fabriquées pour cibler le Maroc ?    Les relations du gouvernement avec les partenaires sociaux revêtent une importance capitale    Températures prévues pour le samedi 8 février 2025    Enquête de l'Office des changes sur les dépenses excessives et les anomalies financières de certains touristes marocains à l'étranger    La Chine appelle à remplacer le plastique par du bambou    Eau : le Conseil de gouvernement approuve un projet de décret sur la délimitation des périmètres de sauvegarde et d'interdiction    Le président de la Conférence épiscopale italienne salue les efforts de S.M. le Roi pour promouvoir « l'islam marocain modéré et inclusif »    Gaza : Le rideau de fumée médiatique de Donald Trump    Chambre des représentants: la majorité se félicite de la coopération entre l'institution législative et le gouvernement    Abdelouafi Laftit s'attaque aux graves irrégularités qui émaillent les marchés de revêtement routier    Le secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat vise la formation par apprentissage de 30 000 stagiaires    Port d'Agadir : inauguration du navire de recherche Al Hassan Al Marrakchi    Les prévisions du vendredi 7 février    Artisanat : Un objectif de formation par apprentissage de 30.000 stagiaires    Tunisie: Sami Trabelsi nouvel entraîneur des Aigles de Carthage    Angleterre / League Cup: Liverpool rejoint Newcastle en finale    La députée européenne Sarah Knafo : L'Algérie coûte à la France plus de 9 milliards d'euros par an    Cheb Khaled, la star mondiale du raï, choisit de s'établir définitivement avec sa famille à Tanger    Gaza : La Maison Blanche tempère les propos de Trump    Un membre du Congrès américain fait pression sur Kaïs Saïed et propose une loi pour sanctionner son régime    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une couverture médicale pour tous les Marocains
Publié dans Jeunes du Maroc le 04 - 07 - 2013

Il faut dire que les citoyens en ont fort besoin, et le secteur de la santé est en cours d'amélioration. C'est d'ailleurs dans ce cadre que les discussions ont eu lieu lors des assises de la santé à Marrakech.
C'est aussi une des recommandations du Pr. Wim Van Lerberghe, ex-directeur politique de santé à l'Organisation mondiale de la santé. « Il s'agit surtout d'éviter les visions naïves et tenir compte dans la stratégie de la santé de certaines expériences comme en Chine, au Brésil ou en Thaïlande ». Pour Pr. Wim Van Lerberghe, le ministère de tutelle doit désormais jouer le rôle de régulateur et pousser vers la décentralisation. Cela demande bien entendu des préalables. Ainsi, parmi les premières leçons à tirer, la mise en œuvre d'un système d'information complet à travers lequel le département de la Santé pourra identifier les contraintes au fur et à mesure qu'elles apparaissent. Et cette leçon est automatiquement liée à une autre : savoir gérer les impatients et ceux qui freinent. « C'est une question de tempo et de construction des équipes qui demande aussi un maintien de dialogue », insiste Van Lerberghe. C'est que le système sanitaire marocain est confronté à plusieurs défis et contraintes qu'il n'a malheureusement pas anticipés.
Ils sont d'abord d'ordre humain sans pour autant oublier la cherté des investissements. Depuis l'avènement de la Constitution, un troisième défi transversal est devenu tout aussi important. Celui de répondre rapidement aux attentes et aux doléances de la population. Le message royal adressé aux participants des assises de Marrakech a d'ailleurs exhorté le secteur à placer le citoyen au cœur du système de la santé tout en redressant les dysfonctionnements et trouver les moyens pour dépasser les contraintes. Et pour concrétiser et opérationnaliser le droit de tous aux soins de santé, le secteur doit répondre à trois exigences : une couverture universelle qui assure un accès équitable pour l'ensemble de la population, une gamme de soins de qualité et une protection financière de telle sorte que les usagers ne s'exposent pas à des difficultés financières. A noter justement que 2% des ménages doivent faire face à une catastrophe financière et que près de 1,4% passent en dessous du seuil de pauvreté à cause des dépenses indirectes pour se soigner d'après le livre blanc de la santé réalisé par le ministère. Pour Dr Abdelali Belghiti Alaoui, secrétaire général du ministère de la Santé, une grande partie des insatisfactions des populations trouvent leurs origines dans la désorganisation et le dysfonctionnement des soins ambulatoires de proximité. « Les usagers vont directement dans les hôpitaux au lieu des centres de santé créant un encombrement dans les CHU qui se retrouvent à réaliser 60% des recours alors qu'ils sont censés en réaliser 10, voire 20%. En chiffre, il y a à peine 0,6 nouveau cas par personne par an pour les soins de premières lignes et 5% de taux d'admission dans les hôpitaux publics. Cette désorganisation a un coût et engendre un gaspillage des ressources. Pour le ministère de la Santé, il faut donc réorienter le système de soins de celui basé sur l'hôpital vers un autre basé sur le réseau d'unité de santé familiale d'autant plus que le Maroc dispose de 2.700 centres (dispensaires). « Cela demande un effort peu coûteux qui exige en revanche une meilleure organisation de ces centres ainsi qu'une affectation des ressources humaines », espère Belghiti Alaoui.
Le Ramed peut fournir la base pour développer un niveau primaire de qualité et fournir une source d'intelligence pour le développement du réseau. L'idéal pour Belghiti Alaoui est d'avoir des dossiers de famille par médecin de centre de santé. Une expérience dans ce sens est en train d'être déployé à Benslimane. Si elle est positivement évaluée, elle sera généralisée dans d'autres villes. Reste à régler le problème des ressources humaines dans le secteur de la Santé qui connaît un déficit de 9.000 infirmiers et 7.000 médecins. Si pour le personnel médical, le déficit pourra être comblé avec les nouveaux lauréats des centres publics et privés de formation, il n'en est pas de même pour les médecins. Et la question est beaucoup plus complexe. La formation médicale est contrôlée par le ministère de l'Enseignement et se distingue par une moyenne de formation de 9 ans.
www.leconomiste.com / JeunesduMaroc


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.