A Marrakech, comme dans toutes les villes où les motocyclistes et les bicyclistes sont abondamment utilisés, la vie des conducteurs des voitures est mise en danger, car les conducteurs de ces vélos et de ces motos sortent de partout, des petites ruelles comme des champignons. Les conducteurs de ces machines à deux roues ne respectent aucune signalisation et croient avoir toujours la priorité. Quand un voiturier conduit à Marrakech, il rencontre beaucoup de difficulté à conduire dans sur ses chaussées. Pour s'en sortir il faut avoir du sang glacé et des nerfs en acier, sinon, des accidents seront produits à chaque instant. Pour celui qui ne connait pas la ville et ses habitudes, il n'échappera pas aux confrontations le premier jour. Pendant ma visite à Marrakech, la semaine dernière, j'ai été étonné par le comportement de ces gens en motos et en bicycliste qui conduisent n'importe comment, alors qu'aujourd'hui le pays est sur le point d'adopter une nouvelle charte du code de la route. Une charte lourde avec ses pénalités et avec ses exigences. Chose qui mettra, encore plus, les usagers de la route devant des difficultés énormes. Car, devant cette situation, tous les permis de conduire des visiteurs à Marrakech seront sans doute tous retirés. Alors les questions que l'on doit se poser sont comme suit : Est-ce que les vélos motos et les vélos sont exonérés du respect de cette charte ? Est-ce qu'aucune séance d'information et de sensibilisation médiatique n'est prévue en faveurs de ces gens là, pour au moins respecter les signalisations (les feus et les panneaux ……) ? Est-ce que la charte a prévu des sanctions à l'encontre des conducteurs de ces machines à deux roues ? N'est pas important de prévoir, à l'instar des pays européens, des passages réservés aux vélos et aux motos pour minimiser les risques ? N'est-il pas aussi important de prévoir un permis de conduire pour tous les moyens de locomotion qui utilisent les voies publiques, y compris les vélos ? Il est surtout urgent de se pencher sur l'étude de ces questions pour éviter que les vies humaines soient de plus en plus exposées aux dangers de circulation. Car le plus important n'est pas de mettre en place un règlement, une charte, mais c'est surtout la mise en place de toutes les conditions de son application qu'il convient de préparer. D'ailleurs ce problème de circulation en ville, n'est pas propre uniquement à Marrakech, mais c'est le cas de la plus grande majorité de nos villes, sauf qu'à Marrakech c'est plus aigu. Et donc, je tiens à signaler que nous sommes tous et toutes (citoyens et autorités) responsables de ces actes et qui nous sommes appelés à y trouver des solutions avant que cela soit trop tard.