Assis devant la télévision entrain de zapper les chaînes, avec un sentiment d'humiliation et d'incapacité devant le génocide des sionistes contre le peuple palestinien. Avec morosité et souvent avec des larmes, je constate devant ces petits corps d'enfants déchiquetés le manque de respect envers moi-même et envers l'humanité. Je constate surtout la "responsabilité" de "tous les responsables" arabes et musulmans du monde qui restent les bras croisés. La télévision égyptienne De temps en temps on aperçoit des soit disant journalistes qui travaillent pour la propagande du dictateur égyptien. Un dictateur qui a vendu son âme à Israël et aux Américains depuis des lustres. Il a donné son soutien intrinsèquement aux sionistes pour massacrer le peuple palestinien en fermant les passages pour Gaza et aussi en donnant des informations stratégiques sur la résistance du Hamas. Deux têtes se défilent sur les plateaux dans un concours magistral de cirage de bottes, avec des pseudos experts politique pour fustiger Hamas et pour nous sortir le disque de... l'Egypte mère de la nation arabe, practice de la Palestine bla bla bla… et de temps en temps recevoir des appels téléphoniques. L'objectif de ces politicards est de casser Hamas qui suit le même courant politique que l'opposition interne al aikhwane moslimoune. Il n'ont rien à faire de la Palestine, de Gaza ou des citoyens égyptiens, ce qui compte pour eux c'est d'assurer leurs places. La télévision al arabia (Arabie saoudite) Rien que le strict minimum sur ce qui se passe à Gaza : voilà pour résumer la positon des Saoudiens qui ont interdit toute manifestation pour soutenir le peuple palestinien. En regardant al arabia et en la comparant avec al jazzera, on ne peut que sentir la justesse de ce que l'on dit sur le complot égypto- israélo- saoudien pour en finir avec la résistance du Hamas. Au final, tout le monde trouve son compte : les Egyptiens se débarrassent d'une force politique qui gère un territoire voisin en partageant les mêmes convictions politiques que l'opposition intérieure, les Saoudiens évitent que l'Iran mette la main sur la Palestine comme il a fait avec le sud du Liban, et les Israéliens profitent de tout le monde en beauté comme d'habitude. "Le présent nous étouffe et déchire les identités. C'est pourquoi je ne trouverai mon moi véritable que demain, lorsque je pourrai dire et écrire autre chose. L'identité n'est pas un héritage, mais une création. Elle nous crée, et nous la créons constamment. Et nous ne la connaîtrons que demain. Mon identité est plurielle, diverse. Aujourd'hui, je suis absent, demain je serai présent. J'essaie d'élever l'espoir comme on élève un enfant. Pour être ce que je veux, et non ce que l'on veut que je sois" Feu MAHMOUD DARWICHE