Etant une industrie lourde des services, le tourisme est devenu aujourd'hui un facteur déterminant du développement durable d'une région. Cette industrie touristique jeune est capable, quand elle est bien structurée est organisée de : • Améliorer l'environnement économico-social d'une région par la création de zones commerciales importantes et donc le relancement du niveau social des citoyens par la création d'emploi ; ce qui, en loccurence, change leur situation et leur niveau de vie et augmente leur pouvoir d'achat ; et par conséquent permet la multiplication de magasins, de boutiques et de centrales d'achat, ...etc. • Créer une sensibilité à l'environnement culturel en invitant les gens à la préservation des sites naturels et par la création de mouvements écologiques et la planification des espaces verts. • Développer et actualiser l'environnement technologique en implantant les moyens modernes et sophistiqués répondant aux nouvelles attentes des clients potentiels. • Permettre la promotion des régions en leur assignant un rôle important dans l'économie et dans le développement de la société à travers, notamment, une meilleure exploitation des infrastructures existantes et leur renforcement et une meilleure réorganisation des investissements touristiques. Il y a lieu, à cet égard, de faire du tourisme un moyen de développement durable harmonieux à l'échelon de l'ensemble du territoire national. Ce développement reste, toute fois, tributaire de l'adoption de l'approche régionale et de l'implication des opérateurs, des élus, des organisations professionnelles, des autorités locales et des compétences régionales dans la promotion du tourisme local, comme l'avait souligné S.M Mohamed VI lors des assises de Marrakech en janvier 2001. Cette industrie du tourisme, si elle est, globalement, maîtresse du développement économique et commercial d'une région, elle doit être accompagnée d'un certain nombre de principes et de savoir- faire et de savoir-être permettant sa structuration et son épanouissement. De ce fait le professionnalisme du secteur fait appel à une spécialisation de ces acteurs, surtout directs, pour mieux diagnostiquer et pour chercher les solutions adéquates aux problèmes rencontrés quant à la satisfaction des clients, la qualité des prestations, la qualification du personnel,...etc. Aussi est-il nécessaire de faire un bilan pour dégager les effets positifs et les effets négatifs pour mieux savoir à quoi il faut s'en tenir au cas où une intervention s'impose avec acuité afin de remédier, dans tous les cas de figures, aux écarts. L'UNESCO avait fait le bilan des effets du tourisme et qui se présente comme ci-après : EFFETS POSITIFS DU TOURISME EFFETS NEGATIFS DU TOURISME Il augmente et complète les recettes économiques Il améliore les équipement et infrastructure Il permet les investissements plus importants pour la conservation de sites naturels ou culturels Il évite ou stabilisé l'émigration de la population locale par la création d'emploi direct et indirect Il sensibilise le touriste et la population locale afin qu'ils protègent l'environnement et les valeurs culturelles et sociales Il améliore le niveau socioculturel de la population locale Il facilite la commercialisation des produits locaux de qualité et des articles artisanaux Il permet l'échange d'idée de coutumes et de styles de vie Il permet la sauvegarde des patrimoines culturels et historiques - Il augmente la consommation des ressources ; s'il s'agit d'un tourisme de masse, il peut les épuiser Il détruit le paysage en créant de nouvelles infrastructures et de nouveaux édifices Il augmente la production d'ordures et de déchets Il altère les systèmes naturels, introduits des espaces exotiques d'animaux et de plantes Il conduit des flux de population vers les zones de construction touristique Il invite à la consommation de souvenir qui peuvent être des éléments naturels rares Il provoque la pertes des valeurs traditionnelles, homogenèse les cultures, Il augmente les prix et la population locale perd la propriété des terres des maisons, des commerces et des services Le bilan que nous venons de voir montre qu'en définitif, le tourisme présente certains aspects positifs qui engendrent des aspects négatifs, les deux cas de figures dégagent un certains nombre de réflexion et notamment, le fait que toute chose dont l'utilisation est exagérée ou dont l'utilisation est mal organisée donne un résultat négatif ; cela montre aussi que le comportement des individus influence la démarche socio-économique d'une région ; ce qui explique également que nous sommes, en tant qu'être humain, tenu de faire de nos affaires une réussite en tenant compte de tous les intempéries. Il est nécessaire, de ce fait, d'éviter de faux pas et de fausses notes pour éviter tout mal entendu risquant de compromettre la bonne voie de la démarche socio-économique. Et si le tourisme est une activité à revenus directs liés aux activités propres et créateur d'emploi, il est aussi une branche créatrice de richesses dans le contexte d'aménagements touristiques à caractère global déterminant. Le tourisme est l'une des branches de l'économie qui continue, malgré la crise mondiale, à créer de l'emploi, ce qui conduit à formuler deux conclusions contradictoires et évoquer l'orientation générale de la société. L'économie planétaire est plus en mutation qu'en crise dans la mesure où l'industrie touristique reste florissante ; laquelle industrie intègre le secteur en pleine épanouissement et qui va dans le sens de l'histoire en tant qu'activités du 3éme millénaire ( confirmée, malgré tout, par des technologies de pointe telles que la tourismatique ). Le tourisme de masse, qui existe, mais génère moins de richesses, laisse réapparaître le tourisme individuel et élitiste que l'on croyait enterré, grâce à l'affirmation d'une classe privilégies de plus en plus riche. Mais l'industrie touristique a également un effet multiplicateur, c'est à dire que toute recette touristique engendre des investissements qui accroissent les revenus de tourisme ainsi que d'autres branches de l'économie et du commerce. A l'échelon régional l'on peut considérer trois types de dépenses ou de recettes touristiques : celles qui sont directes et qui sont propres au secteur ; celles qui sont indirectes et qui permettent des dépenses directes ( par exemple la construction d'une résidence secondaire, les achats de fuels nécessaires au chauffage de l'hôtel, les produits alimentaires utilisés pour la préparation des repas, la droguerie,... etc). Les dépenses qui résultent des dépenses directes et qui correspondent essentiellement aux dépenses normales de nombreux salariés et aux entrepreneurs touristiques. Les dépenses qui effectuent les clients potentiels dans les bazars, les boutiques, les kiosks, les cafés, dans le transports sont aussi, des dépenses directes dont bénéficient les autres commerçants de la ville et qui contribuent aussi à l'épanouissement du tourisme. D'autres prestataires de service tels que les guides, les accompagnateurs, les locataires de voiture, le folklore,...etc, engendrent des dépenses et font des recettes de manière indirecte grâce à l'existence et au développement du tourisme dans une région. L'industrie du tourisme joue donc un rôle important dans le développement du commerce et de l'économie locale et permet par conséquent, d'améliorer le niveau social des citoyens et favorise par l'implantation d'une infrastructure importante dans une localité donnée et de façon durable. Les collectivités locales ont donc la responsabilité de développer et de maintenir cette activité par l'encouragement de l'investissement et par la création de nouvelles zones touristiques et par une animation durable, par l'organisation du festival des arts populaires, du cinéma, etc. Car Ouarzazate, cette perle du sud est une destination privilégiée à l'échelon mondial et qui mérite d'être développée et de voir implantée d'autres unités hôtelières et touristiques pour répondre aux besoins croissants de ses visiteurs. Cette ville du cinéma mondial nécessite également la création de centre cinématographique de haut niveau de salle de cinéma et de théâtre. La région de mille kasbah constitut pour ces visiteurs une destination obligatoire quand il vient au Maroc parce que c'est le vrai Maroc, c'est le vrai tourisme, c'est le tourisme du terroir qu'il faut conserver.