Le ministère de la Justice a annoncé, lundi à Rabat, le lancement de nouvelles plateformes numériques et services électroniques visant à faciliter l'accès digital des citoyens à ses services. Ce projet vise à numériser les services du ministère de la Justice, à améliorer les relations avec les justiciables, à renforcer la communication électronique et à renforcer l'infrastructure informatique, a indiqué à cette occasion le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. « Ce programme garantira une forme de clarté et de transparence dans les relations entre les justiciables et les citoyens », a ajouté le ministre, soulignant que l'avenir de la justice au Maroc repose sur la numérisation en ce sens qu'elle permet d'interconnecter entre eux les établissements de l'Etat. M. Ouahbi a, par ailleurs, annoncé qu'un concours d'intégration d'environ 200 techniciens numériques sera organisé dans les prochaines semaines, en vue d'offrir des services liés à ce domaine au sein des tribunaux. Ces services ont l'avantage de permettre au citoyen de suivre l'évolution du traitement de sa demande via son téléphone mobile, a-t-il expliqué à la MAP, ajoutant qu'ils permettent également au citoyen de déposer des plaintes tout en suivant le processus de leur traitement. De son côté, la ministre de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour, a indiqué que ce programme vise à approfondir la numérisation de l'administration, soulignant que cette nouvelle dynamique numérique s'inscrit dans le cadre du nouveau modèle de développement qui considère la transition numérique comme un vrai levier de développement. Les projets de numérisation du ministère de la Justice constituent l'occasion de rappeler le niveau de coopération et de coordination existant entre le ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative et le ministère de la Justice, s'est félicité Mme Mezzour. Dans une déclaration à la MAP, la ministre a expliqué que ces services visent à rapprocher les citoyens des services numériques ainsi qu'à réduire le temps de traitement des demandes afin que le citoyen ne soit pas dans l'obligation de se déplacer constamment. Le ministère de la Transition numérique et de la Réforme administrative a accompagné de près le ministère de la Justice afin d'assurer le développement de ces services conformément aux orientations de SM le Roi Mohammed VI qui a appelé à rapprocher l'administration du citoyen et à mettre en place des services publics simples et transparents au profit du citoyen, a-t-elle ajouté. Ces nouveaux services électroniques concernent principalement les procédures de recours à la grâce et à la libération sous caution et comprend une plateforme d'échange électronique avec les commissaires de justice, ainsi qu'un portail électronique dédié aux dépôts de plaintes.