Le Maroc est à quelques jours de la rentrée scolaire 2019-2020, prévue le 5 septembre prochain. Si le royaume a bien préparé la reprise des cours, il semble que les enseignants contractuels maintiennent le cap de la lutte pour leurs droits. Une marche a été organisée, dans la journée du 1er septembre, par la Coordination nationale des enseignants contractuels (CNPCC), en présence de différents syndicats et d'adhérents à leur cause. Si la rentrée scolaire 2019-2020 promet de nombreux changements, le message des contractuels reste le même. Ceux-ci réclament au ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saïd Amzazi, de respecter ses engagements à leur encontre, mais aussi d'abandonner la procédure contractuelle d'embauche, tout en redorant le blason de l'enseignement public. Cette marche n'est donc rien d'autre que la manifestation des enseignants contractuels d'apporter un réel changement à leur situation, ce qui impact directement la qualité et le niveau de l'enseignement public national. Cette manifestation annonce donc la couleur pour l'année 2019-2020, qui pourrait bien être marquée à son tour par des grèves, en signe de contestation du « non-respect » du ministère de tutelle de ses promesses, notamment ce qui a été évoqué le 13 avril dernier. Les manifestants ont ainsi dénoncé le « mutisme » du gouvernement, allant même à avancer qu'il est tenu pour « responsable » de la détérioration de la qualité de l'enseignement que connait le royaume. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Hespress FR. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Hespress FR. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Hespress FR. Crédits photo : Hespress FR. Crédits photo : Hespress FR. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Mounir Mehimdate. Crédits photo : Mounir Mehimdate.