Après les avoir refusées, Evo Morales a accepté, dimanche 25 août, de recevoir des aides internationales pour combattre les incendies ravageurs qui touchent les forêts de Chiquitano (sud-est), au moment où les membres du G7 se sont mis d'accord pour aider les pays touchés par les incendies forestiers. « L'aide d'organismes internationaux, de personnalités ou de présidents est la bienvenue. Je laisse le ministère des Affaires étrangères s'occuper de ce dossier », a déclaré le président bolivien devant la presse. Alors qu'il avait refusé les aides internationales pour arrêter les incendies qui ont calciné plus d'un million d'hectares dans son pays, Evo Morales, qui se présente pour un nouveau mandat présidentiel s'est résolu à accepter la main tendue des Etats après avoir été vivement critiqué. Par ailleurs, le chef d'Etat bolivien a aussi annoncé la suspension de sa campagne électorale jusqu'à nouvel ordre, en raison des incendies. Il avait été critiqué pour avoir continué à faire campagne tout en négligeant les feux de forêt. Cette annonce du président Morales intervient quelque temps après l'accord des pays du G7 à « aider le plus vite possible les pays qui sont frappés » par les feux dans la forêt amazonienne, selon une déclaration du président français Emmanuel Macron. « Il y a une vraie convergence pour dire on se met tous d'accord pour aider au plus vite possible les pays qui sont frappés par ces feux », a affirmé le chef d'Etat français.