Après avoir, eu l'honneur de diriger la finale de la Coupe du monde féminine de la FIFA entre les Etats-Unis et les Pays-Bas, à Lyon en juillet dernier et une demi-finale du Championnat d'Europe féminin de l'UEFA 2017 entre les Pays-Bas et l'Angleterre, l'arbitre française Stéphanie Frappart s'apprête à siffler de nouveau un autre événement grandissime. Ce coup-ci, elle arbitra la Super Coupe 2019 d'Europe, masculine celle-là et, qui oppose le vainqueur de l'UEFA Champions League, le FC Liverpool à celui de l'UEFA Europa League, Chelsea au Beşiktaş Park, à Istanbul en Turquie. Âgée de 35 ans, Stéphanie Frappart originaire du Val-d'Oise, est également devenue la première femme à arbitrer un match du championnat français en avril dernier et a été intégrée dans le groupe d'arbitres français de haut niveau de manière permanente et officiera pour la saison à venir parmi l'Elite de la Ligue1. Cette promotion, devrait inspirer les filles et femmes européennes et pourquoi celles d'autres horizons, d'autant plus que la dernière coupe du monde féminine a fait bien évoluer les choses au niveau mondial. Stéphanie Frappart n'est cependant pas la première femme arbitre à avoir dirigé un match d'hommes de l'UEFA. Une Suissesse, Nicole Petignat l'avait déjà précédée en ayant l'honneur, d'arbitrer trois matches de qualification pour la Coupe UEFA entre 2004 et 2009. L'UEFA en désignant Stéphanie Frappart pour arbitrer la Super Coupe 2019 le 14 août n'a fait que s'aligner sur ses ambitions de développer le football féminin pour le mettre au diapason du masculin, même si ce soir ce ne sera qu'au niveau arbitral. À Stéphanie Frappart et ses assistantes Manuela Nicolosi (France) et Michelle O'Neill (République d'Irlande), également de la partie en finale de la Coupe du monde féminine en juillet de siffler au plus juste. Le bémol de cette rencontre est le quatrième arbitre officiel en la personne Cuneyt Cakir (Turquie) et de l'équipe de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) composée de Clément Turpin, François Letexier (France), Mark Borsch (Allemagne) et de Massimiliano Irrati (Italie) tous du genre opposé au service de cette finale, mais dans un rôle second. M.J.K